Podor — Le comportement végétatif des cultures de décrue est "globalement satisfaisant", à Podor (Nord), a assuré, Mékha Babou, chef du service départemental du développement rural.
"Les cultures des premiers semis sont au stade épiaison par endroit", a-t-il indiqué lors d'un entretien avec l'APS, assurant que dans ce département, les mises en valeur se poursuivent au niveau des surfaces inondées et des berges du fleuve Sénégal et ses affluents.
Il a rappelé que dans cette partie nord du pays, le sorgho, le maïs sur les plaines, sont les principales spéculations cultivées, dans la vallée du fleuve Sénégal en général.
Selon lui, sur les berges des cours d'eau notamment le fleuve Sénégal et ses affluents (le Doué, le Gayo et le Ngallenka), sont cultivées la patate douce, le niébé, la pastèque, le melon, et la courge.
Les mises en valeurs se poursuivent encore dans plusieurs localités en fonction du retrait de la crue, a-t-il expliqué.
"Les premières vagues de semis sont au stade d'épiaison pour le sorgho et le maïs, alors que pour le niébé, la patate douce, la pastèque, le melon et la courge sont au stade de floraison à ramification", a-t-il précisé.
Mékha Babou a souligné l'importance de ces cultures dans la consommation des ménages de même que les cultures irriguées avec les spéculations comme le riz, le maraichage, etc.
"Cependant, seules 35 tonnes de semences certifiées sur les 60, prévues et 4,2 tonnes de semences hybrides ont été mises en place, respectivement à 58, 33 % et 100 % ", a-t-il souligné.
Selon lui, les 4,2 tonnes de maïs hybride, destinées aux sinistrés du département ont été remises à la délégation de la Société d'aménagement et d'exploitation des terres du delta du Fleuve Sénégal (SAED) de Podor.