Sénégal: Cyber-attaque - SENUM prêt à faire face pour garantir la sécurité des données (DG)

Diamniadio — Le réseau de données géré par Sénégal Numérique, ancienne Agence de développement de l'Informatique de l'Etat (ADIE) est prêt à faire face aux cyber-attaques qui viennent du réseau national ou de l'extérieur afin de garantir la sécurité des plateformes et des données, a assuré son Directeur général, Cheikh Bakhoum.

"C'est clair que nous subissons tous les jours des attaques qui viennent de l'extérieur ou du réseau national, mais nos ingénieurs sont bien outillés pour pouvoir les superviser, les détecter mais surtout faire la riposte qu'il faut pour préserver l'intégrité de nos plateformes et de nos systèmes d'information", a-t-il assuré.

M. Bakhoum qui accueillait, vendredi après-midi, des journalistes de l'APS au sein des locaux du Centre de données à Diamniadio, a indiqué que "c'est un travail à temps plein qui se fait tous les jours pour faire face à ces cyber-attaques".

Toutefois, a-t-il souligné, Sénégal Numérique (SENUM) continue "à renforcer le dispositif parce que clairement, les enjeux deviennent de plus en plus importants au Sénégal avec ces découvertes pétrolières et gazières qui fait de nous naturellement une nouvelle cible mondiale".

Pour Cheikh Bakhoum, "il va falloir que l'Etat investisse davantage sur la sécurisation de nos plateformes pour faire face à ces types d'attaque".

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"A ce niveau, nous avons travaillé sur pas mal de projets qui permettront de renforcer nos dispositifs pour faire à face à n'importe quels types de cyber-attaque", a-t-il assuré. Il a aussi dit qu'en ce sens, sa société a mis "ce qu'il faut pour garantir cette sécurité".

M. Bakhoum a rappelé à ce niveau que "le justificatif principal de l'investissement qui a été réalisé par l'Etat du Sénégal pour construire ce Data Center, c'est véritablement pour garantir la souveraineté de l'Etat sur cette question mais également assurer une sécurité optimale pour nos données".

"On sait que c'est une problématique mondiale la gestion des données et beaucoup de pays n'ont pas les infrastructures qu'il faut pour pouvoir héberger eux-mêmes dans de bonnes conditions leurs données", a-t-il fait savoir.

En termes de statistiques l'Afrique a moins de 1% des Data Center au niveau mondial. La plupart des données sont à l'extérieur du continent africain, a révélé Bakhoum.

"Si le chef de l'Etat a décidé d'investir sur des Data Center de dernière génération pour garantir la souveraineté de l'Etat et la sécurité des données, c'est parce que nous avons compris les enjeux qu'il y a dans ce secteur", a-t-il souligné.

En effet, a-t-il ajouté, "la gestion des données qui va manager le monde d'ici quelques années, puisque toutes les structures se digitalisent et toutes ces données, vont se retrouver quelque part".

"C'est pourquoi, le Sénégal a investi sur des infrastructures de dernière génération qui permettent de garantir cette souveraineté digitale mais aussi d'assurer nous-mêmes, la sécurité de nos données", a expliqué Cheikh Bakhoum.

Devenue Sénégal Numérique, la société va lancer en février cette marque pour présenter à l'administration et aux entreprises les différents services qui seront disponibles.

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