Khartoum — La Commission Nationale des Droits de l'Homme a salué la tendance à la chute de la peine de mort dans tous les cas, à l'exception des châtiments.
La commission a souligné dans un communiqué de presse publié aujourd'hui, Vendredi, qu'elle a suivi et s'est préoccupée de la peine de mort et des personnes qui y ont été condamnées.
"En conséquence, la Commission Nationale des Droits de l'Homme accueille, salue, félicite et encourage vivement cette tendance, car elle renforce le respect et la protection de l'État pour le droit à la vie, qui est le droit de l'homme le plus important", dit le communiqué.
La commission a affirmé sa position ferme sur la peine de mort, conformément aux normes internationales, et a appelé l'État à prendre les mesures nécessaires, incluant l'organisation des réconciliations entre les parents de sang et les personnes condamnées pour meurtre prémédité.
La commission a, en outre, renouvelé sa demande de gel de l'exécution de toutes les condamnations à mort dès la formation de la Cour Constitutionnelle, afin d'offrir aux condamnés à mort tous les moyens de recours et d'appel devant les tribunaux nationaux, et d'affirmer que la peine de mort viole un droit constitutionnel, à savoir le droit à la vie.
La Commission Nationale des Droits de l'Homme continuera ses efforts, avec la participation de la société civile, afin d'approfondir le débat sociétal sur la peine de mort, puis de soumettre des recommandations à ce sujet aux faiseurs de décision.