Le directeur de la radio Amplitude FM à Yaoundé et animateur de l'émission " Embouteillage " a été kidnappé mardi soir 17 janvier dans la capitale " par des hommes cagoulés " a indiqué le lendemain le Syndicat des journalistes indépendants du Cameroun (SYNAJIC). Les circonstances de sa disparition sont encore floues.
Selon Reporters sans frontières, l'enlèvement s'est produit mardi soir, 17 janvier, devant la gendarmerie de Nkol-Nkondi, en banlieue de Yaoundé.
Vers 20h, un vacarme à l'entrée du poste attire l'attention des forces de l'ordre. Les gendarmes découvrent la voiture du journaliste Martinez Zogo, la carrosserie accidentée comme si le conducteur avait tenté d'enfoncer le portail. Au même moment, ils aperçoivent un véhicule noir qui s'éloigne.
Depuis, " les deux téléphones du journaliste sont coupés ", précise le Réseau des patrons de presse du Cameroun. Une suite d'événements qui laissent penser à un kidnapping.
Dans son communiqué, RSF condamne un " enlèvement brutal ".
⚡️ #Cameroun 🇨🇲 : RSF condamne fermement l'enlèvement du directeur général de la radio Amplitude FM, Martinez Zogo, le 17 janvier au soir, et appelle les autorités à tout mettre en œuvre pour le retrouver et amener les responsables devant la justice. 👇https://t.co/khI1lmzwyk pic.twitter.com/FauMjjUa8d-- RSF (@RSF_inter) January 20, 2023
Pour sa part, le gouvernement a indiqué " suivre la situation avec tout l'intérêt qu'elle mérite " et que " des instructions ont été données afin que toute la lumière soit faite " sur cette affaire.
Communiqué du Gouvernement sur la disparition du Chef de chaîne de la radio urbaine "Amplitude FM". #Cameroun #TT237 pic.twitter.com/ProOYZCplp-- MINCOM Cameroon (@MincomCameroun) January 21, 2023
Ces dernières semaines, dans son émission, Martinez Zogo, connu pour son " ton satirique " et ses enquêtes, avait accusé des personnalités haut placées de détournements de fonds publics.