Le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, s'est successivement entretenu avec le collège des conseillers du Conseil supérieur de la Communication (CSC) et le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, chargé des affaires politiques, Ali Bagheri Kani, le vendredi 20 janvier 2023, Ouagadougou.
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, chargé des affaires politiques, Ali Bagheri Kani, qui a eu un tête-à-tête avec le chef du gouvernement. Il a affirmé, à l'issue de l'audience, que les relations entre la République islamique d'Iran et le Burkina Faso sont en progression. " Les deux pays ont la forte volonté et la détermination de renforcer leurs relations dans les domaines économique, politique et sanitaire. Dans un avenir proche, le nouvel ambassadeur d'Iran va s'installer à Ouagadougou. Dans la même dynamique, le gouvernement burkinabè a décidé de rouvrir son ambassade à Téhéran. Les engagements ont été pris dans ce sens pour que cela se passe le plus vite ", a précisé le vice-ministre iranien des Affaires étrangères.
A l'entendre, les deux parties sont convenues de la tenue prochaine à Ouagadougou de la première commission mixte de coopération. Il a été décidé, a dit Ali Bagheri Kani, de renforcer les accords dans le domaine sanitaire et l'Iran va offrir des bourses aux étudiants burkinabè afin qu'ils viennent étudier dans les universités iraniennes. " J'ai transmis une invitation au Premier ministre afin qu'il effectue une visite en Iran. Nous souhaitons que le ministre de la Santé fasse également un déplacement à Téhéran pour évaluer les axes de coopération dans le domaine sanitaire ", a confié l'hôte de Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla. Les bourses seront octroyées, de l'avis de M. Kani, dans les domaines de l'ingénierie et de la médecine.
Le collège des conseillers présenté au Premier ministre Une délégation du Conseil supérieur de la Communica-tion (CSC) conduite par son président, Abdoulazize Bamogo, a été reçue en audience par le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, dans la soirée du vendredi 20 janvier 2023, à Ouagadougou. " Il s'agissait, pour nous, de présenter au Premier ministre, la composition du collège des conseillers de CSC et la vision que nous comptons déployer à la tête de l'institution. Nous sommes venus aussi recueillir ses idées pour voir dans quelle mesure nous pourrons avoir une meilleure collaboration au sommet de l'Etat ", a déclaré le président du CSC au sortir de l'audience.
Aux dires de M. Bamogo, il a été également question de recueillir ses idées pour " une meilleure collaboration au sommet de l'Etat. " Il a indiqué que la mission du CSC se résume en deux axes relatifs aux médias professionnels reconnus et à l'usage des réseaux sociaux. Pour ce qui est du premier axe, le président du CSC, Abdoulazize Bamogo, a laissé entendre qu'il s'agit de travailler avec les médias professionnels, reconnus par le CSC afin qu'ils aient une grande participation dans la lutte contre les fake news et les discours de haine. " Dans ce contexte difficile, les médias professionnels doivent jouer leur rôle pour que ces fake news ne créent plus de dommages dans notre pays. Il s'agit de faire en sorte que notre pays puisse retrouver la stabilité et la cohésion dont nous avons besoin ", a-t-il argué.
Le deuxième axe, a informé Abdoulazize Bamogo, est lié aux réseaux sociaux. Pour lui, chaque Burkinabè est responsable du destin du pays dans sa fragilité. " Ce que nous disons sur les réseaux sociaux peut affecter le pays. Si nous nous comportons de façon responsable sur les réseaux sociaux, cela peut nous aider à nous ressouder. Face à cette crise, (... ), il faut que les Burkinabè soient davantage solidaires et forts pour affronter l'ennemi qui nous attaque ", a-t-il fait remarquer. Selon le président du CSC, cet axe permet de faire une sensibilisation à l'information et aux médias afin que chaque citoyen puisse jouer un rôle positif en faveur de la paix et de la cohésion sociale. " Nous avons pris bonne note de ce que le Premier ministre attend de nous en termes de régulation et de travail des médias dans notre pays au regard du contexte très difficile que nous vivons ", a confié M. Bamogo.