L'effectivité de la Zone de libre-échange continentale africaine pourrait relancer les économies africaines estiment les dirigeants d'entreprises, responsables politiques, intellectuels et journalistes réunis lors de la 53ème édition économique mondial en Suisse.
Lancée en juin 2015, à Johannesburg (Afrique de Sud), la Zone de libre-échange continentale africaine serait d'un grand apport pour le continent, fait savoir la Commission économique pour l'Afrique (Cea) des Nations Unies lors de la 53ème édition du forum économique mondial de Davos, la première session d'hiver depuis la crise du Covid de 2020. Selon la Commission économique pour l'Afrique (Cea), la mise en œuvre de " la Zlecaf pourrait accroître le commerce intra -africain de 52,3 %, en éliminant les droits de douane à l'importation, et même le doubler, si les obstacles non tarifaires sont réduits ".
Aujourd'hui encore plus que jamais, après la pire crise sanitaire mondiale, la Zlecaf devrait jouer un rôle significatif dans le redémarrage des économies africaines, en réduisant la fragmentation des marchés africains et en soutenant, à moyen et long terme, les stratégies nationales de développement, outre le renforcement de la capacité de résilience des pays aux chocs futurs, d'après la Cea.
La Banque mondiale pour sa part, dira que la mise en œuvre de la Zlecaf pourrait accroître le revenu régional de 7% (soit 450 milliards de dollars), accélérer l'augmentation de la rémunération des femmes et sortir 30 millions de personnes de l'extrême pauvreté, d'ici 2035.
Co-présidant mercredi dernier, un débat sur la thématique : " Les amis de la Zone de libre-échange continentale africaine ", la cheffe du gouvernement, Tunisien Najla Bouden Romdane a dit que la Zlecaf offre des opportunités de coopération entre les pays membres, d'une part et avec les partenaires stratégiques d'autre part. Mettant en exergue l'approche Tunisienne, elle dira : " Il faut accorder l'importance nécessaire aux start-ups tel que la Tunisie la qualifie de "modèle innovant d'entrepreneuriat" ". Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, la présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan et le président du Forum économique mondial (WEF), Borge Brende en présence de directeurs exécutifs de grandes multinationales, dont Novartis, Pfizer, Wolkswagen et Coca Cola ont participé à la toute première édition d'après covid-19.