L'organisation de défense des droits de l'Homme a condamné avec la dernière énergie l'assassinat de Martinez Zogo et appelle à ce que les responsables soient arrêté
Depuis la découverte macabre de l'animateur et chef de chaîne de la radio Amplitude fm Martinez Zogo, les condamnations fusent de partout.
Les responsables du Réseau des défenseurs des droits humains (Redhac) et ceux de l'Ong Un monde Avenir ont exprimé dégoût vis à vis de ce type d'événement face aux médias au cours d'une conférence de presse ce lundi, 23 janvier au siège du Redhac à Douala.
Il en ressort clairement que suite à l'assassinat lâche et ignoble de celui qui animait l'émission"embouteillage" que les commanditaires et exécutants soient publiquement punis. Maximiliene Ngo Mbe qui dirige le Redhac relève qu'il s'agit d'un acte de trop. C'est la raison pour laquelle, elle demande le soutien de la communauté internationale. " A la communauté internationale, que cela soit dit et entendu une fois pour toutes : la société civile et les journalistes sont devenus la cible du gouvernement dictatorial du Cameroun ", fait savoir la directrice exécutive du Redhac, Maximilienne Ngo Mbe. La responsable explique que l'élimination de Martinez Zogo, rallonge la liste des journalistes brutalement arrachés à la vie: " Jusqu'à quand allons-nous continuer à accepter ces assassinats ? ", s'interroge Maximilienne Ngo Mbe.
Philippe Nanga, le coordonnateur de l'Ong Un monde Avenir quant à lui, invite à une mobilisation forte pour faire face à ce qu'il qualifie d'" Affront ". " Le message que les commanditaires nous envoient c'est que si vous parlez de nous, on va vous tuer. Martinez n'est pas mort parce qu'il a volé l'argent de quelqu'un, mais parce qu'il dénonçait le pillage de la fortune publique. Ils l'ont pris devant une gendarmerie. C'est pour dire que maintenant, on peut en finir avec vous n'importe où. Les syndicats des journalistes doivent se mobiliser sur l'ensemble du territoire national parce que tout ce qui arrive c'est parce qu'on a laissé faire ", pense-t-il.
A la suite de l'échange avec les hommes et femmes de médias,les responsables de ces organisations de défense des droits de l'homme sont allés déposer leur déclaration dans les services du gouverneur de la région du littoral afin que celui-ci prenne acte de leur position