La vague d'émotions ne s'essouffle pas au Cameroun à la suite de l'enlèvement suivi de l'assassinat du journaliste Martinez Zogo.
Les hommes de médias camerounais réclament désormais justice dans le désormais retentissant affaire Martinez Zogo.
La fédération des éditeurs de presse (Fedipresse) portée à bout de bras par le journaliste Haman Mana (photo) a rendu un vibrant hommage à Martinez Zogo lundi.
Une chapelle ardente a été dressée au siège de Amplitude FM, la station de radio privé qui employait le défunt journaliste.
Les organisateurs ont ensuite été reçus par René Sadi, le ministre de la communication. Les journalistes ont réclamé justice pour leur confrère Martinez Zogo, ce à quoi le représentant du gouvernement leur a donné une certaine assurance en indiquant que la justice républicaine fera son travail.
Dans la foulée, Chantal Roger Tuele annonce une marche des journalistes jeudi à Yaoundé. Le ministre de la communication s'oppose à cette marche qui aurait l'aval de plusieurs représentations diplomatiques sur place au Cameroun selon les organisateurs.
Le ministre Sadi estime qu'il y aurait un risque de manipulation derrière le projet des hommes de médias. L'opération "Presse et radio morte" est également annoncée.