Un foyer sis à Analakininina a été attaqué quatre fois par des bandits. Suite à une intervention de la gendarmerie, un membre du gang a été abattu. Des coups de feu ont résonné dans le quartier d'Analakininina, Toamasina, avant-hier à l'aube.
Aux alentours de 3h30 du matin, un individu a été abattu par les forces de gendarmerie. D'après les informations communiquées, le défunt était en train de commettre un acte de banditisme contre un foyer situé dans cette agglomération, lorsque les forces de gendarmerie ont débarqué. En l'espace d'un mois, c'est la troisième fois que cette maison reçoit la visite de malfaiteurs.
Face à ces attaques répétées, les personnes qui y habitent ont pris des précautions. Sur le qui-vive après la série d'actes de banditisme dont elles en ont fait les frais, les victimes ont informé la gendarmerie de leur situation, pour une meilleure célérité des interventions, en cas de forfait. Au moment des faits, la famille a lancé un appel de détresse, aux premiers faits suspects. Alerté, le groupement de la gendarmerie nationale de la région Atsinanana a envoyé à la rescousse l'équipe légère d'intervention. Les malfaiteurs n'avaient encore rien pu dérober lorsque les gendarmes sont venus à la rescousse.
Récurrence
Une fusillade a éclaté lorsque les deux camps se sont retrouvés nez-à-nez. Des compères de l'individu tombé sous les balles ont réussi à prendre la poudre d'escampette, avec les armes utilisées par la bande. La dépouille de celui qui a été abattu a été placée à la morgue du centre hospitalier universitaire de Toamasina situé non loin. Selon les déclarations des victimes, le premier cambriolage de leur domicile a été commis dans la nuit du 3 au 4 janvier.
Les malfaiteurs ont fait main basse sur des animaux de basse-cour, huit oies et dix canards. Quatre jours après, les bandits ont sévi une fois de plus, emportant avec eux des effets vestimentaires, ainsi que des chaussures. Le surlendemain, ils sont encore revenus pour s'emparer d'une moto, de quelques smartphones ainsi que d'autres vêtements. Moins de deux semaines plus tard, un membre de la bande est neutralisée en commettant un quatrième forfait au même endroit.