Le bilan de l'attaque des ADF dans la nuit du dimanche 22 à lundi 23 janvier à Makungwe, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) est passé de vingt-quatre à vingt-six civils tués.
Deux nouveaux corps de civils ont été découverts le lundi 23 janvier aux abords de la rivière Semuliki après une fouille menée par les FARDC et des jeunes volontaires de Makungwe.
Le mardi 24 janvier, les quatre civils pris en otage lors de la même attaque, dont trois femmes, ont été relâchés par ces rebelles, à l'issue de la pression militaire par la coalition FARDC-UPDF.
Cependant, six autres civils restent encore en captivité, indiquent des sources locales.
Le député provincial du Nord-Kivu, Saidi Balikwisha, appelle au renforcement des effectifs des FARDC dans la chefferie des Bashu, devenue la cible des attaques des ADF.
Le porte-parole des opérations Sokola 1, le capitaine Anthony Mwalushay, rassure, quant à lui, que des renforts sont déjà dans la zone :
" Nous pensons qu'avec le renfort qui a été envoyé la même nuit, nous allons continuer toujours à protéger la population et surtout éliminer la menace qui pèse dans cette chefferie des Bashu. Ça fait plusieurs semaines que, non seulement nous neutralisons les ADF dans cette partie du pays, mais aussi il y a ceux qui se rendent ".
Les FARDC et l'UPDF continuent à poursuivre les ADF dans la vallée de Mwalika, selon des sources locales.