Vingt-sept présumés auteurs des atrocités dans le territoire de Bagata, dont deux femmes, ont été présentés le mardi 24 janvier à l'autorité provinciale à Bandundu (Kwilu) par la Police nationale congolaise (PNC).
Les prévenus ont été arrêtés il y a quelques jours par les policiers de l'escadron des combats implantés dans le territoire de Bagata, précisément dans les secteurs de la Wamba, avant d'être acheminés à Bandundu.
Certains ont été arrêtés au village Bukusu, d'autres à Falio, d'autres encore à Mayala, et à Kingulu Kapayi, des villages du Kwilu faisant frontières avec la commune de Maluku à Kinshasa et la province du Kwango. Ils sont poursuivis pour divers faits infractionnels mis à leur charge, dont l'assassinat, l'incendie des maisons, a indiqué vice-gouverneur de la province du Kwilu, Félicien Kiway.
" Ces assaillants, après le conflit Teke-Yaka, se sont transformés en bandits, en criminels, qui ont tué plusieurs (personnes). Ils ont violé, ils ont incendié plusieurs maisons, ils ont pillé, ils ont mutilé quelques cadavres ".
Le vice-gouverneur invite la population à dénoncer tous les suspects qui vivraient dans leurs milieux.
" Nous sommes en train d'encourager la police et nous demandons à la population de continuer de dénoncer ce genre des personnes, pour que nous puissions (restaurer) la paix dans notre territoire. Nous sommes en phase d'enrôlement (des électeurs), faute de quoi, les gens ne vont pas s'enrôler " a-t-il poursuivi
Félicien Kiway précise toutefois qu'il s'observe une accalmie depuis plusieurs jours dans le territoire de Bagata.