Le village SOS d’enfants de Dakar, avec l’appui de l’ambassade d’Israël à Dakar, a célébré ce mardi 24 janvier 2023, la journée internationale de l’éducation.
Une journée rendue agréable grâce aux sonorités d’un mbalax pure mixé d’oriental que le percussionniste israélien Ben Aylon a servi aux enfants lors d’une séance de présentation de son album Xalam.
Un chef d’œuvre composé de neuf titres dont Café Touba, entre autres, qui, selon l’auteur, constitue une connexion entre Israël et le Sénégal qu’il porte dans son cœur.
Un état de fait qui, d’après Ben Bourgel, représentant d’Israël à Dakar, fait de l’artiste un ambassadeur de la musique sénégalaise en Tel-Aviv.
Avec une créativité sans faille, l’artiste hébreu a réinventé la manière de jouer au tam-tam en assurant seul toutes les sonorités. Un talent né de son amour pour le Sénégal qui fait de lui un disciple du tambour major feu Doudou Ndiaye Coumba Rose.
Pour l’ambassadeur d’Israël, la culture est un pan important de l’éducation qui est une priorité dans la coopération entre son pays et le Sénégal.
« Nous avons voulu réitérer notre partenariat avec le village SOS à travers les sonorités d’un musicien israélien qui marque le dynamisme de la coopération entre les deux pays ».
A en croire M. Bourgel, ce percussionniste israélien transcende les différences entre les pays et arrive à intégrer les rythmes sénégalais à sa musique israélienne.
Face à un public acquis à sa cause, l’artiste israélien conseil aux enfants du village SOS de toujours suivre leur rêve, écouter les voix qui leur permettent d’avancer dans la vie. Un chemin qu’il dit avoir suivi jusqu’à devenir l’un digne héritier » de Doudou Ndiaye Rose.
Cette prestation de Ben Aylon acte ainsi la reprise des activités dans le cadre du partenariat entre l’ambassade d’Israël et le village SOS d’Enfant.
Un acte qui, pour Ben Bourgel, ambassadeur d’Israël à Dakar, montre que l’éducation est au cœur de la coopération entre les deux pays.
Selon lui, l’éducation constitue une valeur commune pour veiller à l’avenir de la génération future.
Une priorité que ce pays donateur dit avoir exprimé par l’équipement de classes informatiques, la mise à disposition de matériels scolaires ou la venue de stagiaires agricoles israéliens au Sénégal. « Nous voyons dans l’éduction, une convergence de principe qui unit les deux pays ».
Le village SOS sollicitent d’avantage de soutiens pour assurer un accompagnement de qualité aux pensionnaires
Pour l’ambassadeur d’Israël à Dakar, le village d’Enfants SOS de Dakar est un centre d’excellence qui symbolise l’éducation pour tous et l’éducation inclusive.
Dans cette même dynamique, Mme Senghor Bernadette, directrice du Programme SOS Village d’Enfants de Dakar rappelle que l’éducation des enfants occupe une place importante dans le dispositif de prise en charge des pensionnaires.
Au village SOS, l’association dispose de 10 écoles dont cinq en maternelle et le reste en élémentaire, toutes ouvertes à la communauté. La particularité de Dakar c’est qu’elle compte également une université scientifique.
Ce qui, pour Mme Senghor montre l’engagement à accompagner l’Etat dans sa politique de promotion de l’éducation particulièrement celle des filles.
L’association reçoit des subventions et elle est exonérée de taxe. Mais face aux nombreux défis, elle sollicite de l’ensemble de ses partenaires et de l’Etat un soutien pour assurer un accompagnement de qualité aux enfants qui lui sont confiés.
Ce qui, à en croire Mme Senghor, va permettre de mieux assurer notre action d’association d’utilité public.
L’appui de l’ambassade d’Israël est matérialisé par des dons en fournitures scolaires, en denrées, en matériels informatiques, un soutien à travers le parrainage d’enfants.
Pour le parrainage, il est fixé à 60 mille annuel par enfant, 300 mille F Cfa l’an par maisons et trois millions de F Cfa pour le village qui compte actuellement 125 enfants âgés de 2 à 21 ans