Kantigui a été choqué par une nouvelle qui a bouleversé sa nuit du 23 janvier. En visite au quartier Tampouy de Ouagadougou, chez sa cousine, il a été informé qu'une fillette de 7 mois a perdu la vie au marché de Baskuy.
Selon l'informatrice de Kantigui, les faits remontent au 24 décembre dernier. Partie pour rendre belle sa fille pour les fêtes de fin d'année, A.S a sollicité les services d'une tresseuse traditionnelle dudit marché. Au regard de son âge, la fillette ne supportait pas la douleur des tresses. Malgré ses pleurs incessants, la tresseuse continuait son service sous le regard de sa mère. Pire, pour mieux maitriser la tête et les agitations de l'enfant, la tresseuse a coincé son visage entre ses jambes. Immobile, l'enfant ne pleurait plus, ni n'opposait de " résistance ".
Après une vingtaine de minutes, les tresses finies, c'est avec stupéfaction que clientes et tresseuse découvriront que l'enfant était sans vie, sûrement étouffée entre les jambes de la quinquagénaire, a-t-on dit à Kantigui. Et, toutes les tentatives pour la réanimer sont restées vaines. Consterné, Kantigui invite toutes les mères à observer de la prudence dans ce type de situations pour éviter l'irréparable, notamment lorsqu'il s'agit de jeunes enfants. De plus, tout en déplorant ce drame, Kantigui rappelle à tous les parents qu'un nourrisson et des enfants de bas âge n'ont pas besoin de tous ces artifices pour leur jeune âge.
Morgue du CMA de Dafra : le moteur du climatiseur volé
Il est parvenu à Kantigui le vol du moteur du climatiseur de la morgue du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Dafra à Bobo-Dioulasso. Selon les confidences, le ou les délinquants ont profité du fait que l'appareil n'avait pas de grille de protection pour le dérober. Fort heureusement, aux dires de la source de Kantigui, ce vol n'a pas eu de désagréments majeurs sur le fonctionnement de la morgue.
" Nous n'avons pas connu de désagrément parce que dès que nous avons constaté l'absence du moteur, nous l'avons remplacé et protégé cette fois-ci avec une grille ", a confié la source de Kantigui. Et de préciser que de la période du vol au remplacement du moteur, le CMA n'a pas enregistré de décès. La morgue du CMA de Dafra, selon l'informateur, n'est pas utilisée pour conserver les corps pendant une longue période.
" C'est juste le temps que les parents se préparent pour enlever le corps en cas de décès. Pour les besoins de conservation pendant une période relativement longue, les corps sont généralement acheminés à la morgue du Centre hospitalier universitaire Souro- Sanou ", a-t-il précisé. Ces actes de vandalisme, aux dires d'un agent de santé de l'établissement, sont monnaie courante. Plusieurs fois, a fait savoir l'agent de santé, du matériel entreposé dans la cour a été volé, vu que le personnel de veille n'est pas en nombre suffisant pour surveiller la vaste cour du CMA.
Sanguié : des trafiquants de carburant sommés d'arrêter
Kantigui est tombé sur un communiqué du haut-commissaire du Sanguié faisant état de trafic de carburant en grande quantité dans certaines communes de la province. Et ce, en dépit des interdictions faites aux gérants de stations de servir le carburant dans les récipients sans une autorisation préalable des autorités compétentes. Le haut-commissaire, dans son communiqué, a rappelé aux responsables de stations-service et à toute la population que la vente de carburant dans les fûts, bidons ou tout autre forme de récipient sans autorisation est strictement interdite.
Les contrevenants s'exposent, selon lui, à des sanctions prévues par les textes en vigueur. Il a donc invité les responsables et gérants de stations à mettre fin à ces pratiques qui sont contraires aux mesures en vigueur pour lutter contre l'insécurité dans le pays. L'autorité provinciale a cependant noté que des dérogations peuvent être accordées aux revendeurs agréés dans les zones dépourvues de stations-service à hauteur de 200 litres au maximum par jour sur présentation d'une autorisation aux gérants. Kantigui invite donc les populations à se conformer aux dispositions en vigueur pour le bien-être de tous.
CMA de Pô : lenteur dans l'exécution des travaux
De passage à Pô, Kantigui a constaté que les travaux de renforcement des infrastructures du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA), lancés en 2017, avancent à pas de caméléon. Pour un délai d'exécution de cinq ou six mois, le chantier piétine en dépit de sorties de terrain des ministres en charge de la santé, Charlemagne Ouédraogo, en 2021 et Robert Lucien Jean Claude Kargougou, en 2022.
Une source de Kantigui a confié que lors de son deuxième passage le 22 décembre 2022, le ministre Kargougou a clairement exprimé sa déception à l'entreprise chargée de l'exécution des travaux face au constat qu'il a fait sur le chantier. En dépit de cela, les travaux sont loin d'avancer. Kantigui invite tous les acteurs impliqués dans le processus à s'investir afin que les réalisations en cours puissent s'achever dans l'intérêt du personnel et de la population de Pô.
Cimetière de Toudoubwéogo : des voleurs d'épitaphes appréhendés
Des individus mal intentionnés, a-t-on soufflé à Kantigui, s'adonnent à des profanations de tombeaux avec pour seul objectif d'arracher des épitaphes fixées sur des sépultures. La scène surréaliste s'est déroulée en début de semaine au cimetière de Toudoubwéogo à l'arrondissement 4 de Ouagadougou où deux individus, selon la source de Kantigui, à l'intérieur de la nécropole, loin des regards des passants, se sont mis à arracher ces pancartes. Très vite, ils ont été repérés et appréhendés par des riverains. Selon l'informateur de Kantigui, ces voleurs ont fait de cette profanation un gagne-pain puisqu'après avoir arraché les épitaphes, ils les broyaient et les revendaient aux ferrailleurs. Kantigui invite la municipalité à redoubler de vigilance dans la protection de ces lieux de sépulture.
Polesgo : des riverains s'offusquent des nuisances d'une cimenterie
Craignant pour toutes les nuisances auxquelles ils seront exposés, des riverains du quartier non loti de Polesgo dans l'arrondissement 4 de Ouagadougou désapprouvent l'implantation d'une cimenterie dans la zone. Dans une correspondance adressée au ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'Artisanat et des Petites et moyennes entreprises dont Kantigui a obtenu copie, ils exigent " l'arrêt immédiat des activités de nuisances de l'usine, une visite du ministère sur le site pour s'imprégner des conditions de vie des riverains, l'octroi de parcelles à toutes les personnes qui sont affectées par les activités néfastes de l'usine et le dédommagement des investissements réalisés".
Dans la lettre adressée au ministre, les plaignants ont affirmé que les personnes situées à proximité du site de la cimenterie n'ont pas été prises en compte dans l'enquête sur l'ouverture de l'usine qui recelait trois phases. La première phase ouverte au grand public pour recueillir les avis de la population, la deuxième relative à l'installation d'une commission à la mairie pour recevoir les avis de la population qui n'a pas pu s'exprimer pendant l'enquête ouverte et la troisième qui consistait à passer de porte en porte pour échanger avec les populations riveraines.
Des confidences des riverains, cette phase n'a jamais eu lieu. Toute chose qui fonde leur doute sur l'authenticité des documents d'autorisation de construction de la cimenterie. Après plusieurs sorties médiatiques, a pu lire Kantigui, les plaignants ont eu une rencontre avec le promoteur de la cimenterie par l'entremise d'un ancien maire de l'arrondissement 4. A l'issue de ces concertations, des propositions, à savoir des dédommagements et achats de parcelles ont été faits. A l'occasion, une commission chargée de l'attribution de parcelles avait fait un premier travail de bornage des terrains sur un site. Mais depuis un certain temps, les riverains ont constaté que les travaux de bornage qui avaient été suspendus tardent à reprendre.
Selon eux, ils sont convaincus que le patron de la cimenterie use du dilatoire pour faire progresser les travaux de construction de son usine. Les riverains ont affirmé dans leur lettre que les nuisances de la cimenterie ont pris une ampleur depuis la mi-janvier 2023. Ce qui a poussé les habitants des environs à manifester pour exiger l'arrêt des travaux de la cimenterie. Dans cette confusion où des intérêts sont en jeu, Kantigui formule le vœu qu'un compromis soit trouvé entre les parties.
Yako : des jeunes érigent un rondpoint pour réguler la circulation
Dans ses ballades le week-end dernier, Kantigui est tombé sur un acte citoyen de la part d'un groupe de jeunes du secteur 1 de Yako. Un groupe de jeunes du quartier s'est organisé en redressant des pneus pour créer un rondpoint pour, disent-ils, réduire le nombre d'accidents sur la route qui mène à l'église catholique en passant par l'arrière de la maison des jeunes de Yako.
A travers cet acte, ces jeunes souhaitent ne plus être des témoins de multiples accidents à cet endroit. Les initiateurs ont- ils fait comprendre à Kantigui leur volonté d'aider les autorités dans l'une de ses missions qui est de réguler la circulation afin de réduire les dangers liés au non-respect du Code de la route. Du reste, Kantigui a salué l'initiative citoyenne de ces jeunes qu'il a qualifiée de bel exemple que les autres quartiers pourraient suivre en vue de minimiser les accidents.