25 janvier 1971, 25 janviers 2023, cela fait ce mercredi, 52 ans depuis l'exécution de plus de 80 guinéens sous l'ère Sékou Touré, premier Président de notre pays (1958 à 1984).
C'est dans ce contexte que les enfants des illustres disparus, réunis autour de l'Association des Victimes du Camp Boiro (AVCB), commémorent chaque cette date historique. En prélude donc de célébration, une conférence a été animée ce mardi à la maison des journalistes, où les échanges ont eu lieux entre parents des victimes et hommes de médias.
Les victimes ont mis l'occasion à profit pour attirer l'attention du CNRD sur la douleur des membre de l'association dépuis plus de cinq décennies. Les conférenciers ont rappelé que la refondation devrait nécessairement déboucher sur le pardon qui ne saurait être possible qu'avec la justice. Et cette justice selon l'association, doit commencer par les crimes commis depuis l'indépendance, ceci pour passer l'éponge sur la douleur des victimes.
" Nous sommes en train de préparer une réaction pour la partie qui concerne la justice vis-a-vis de l'Etat guinéen. Nous sommes en train également de travailler là dessus. Cela ne nous empêche pas de continuer à discuter avec les autorités. Chaque fois que nous avons une occasion, nous discutons nous posons nos problèmes", a confié le secrétaire exécutif, Abdoulaye CONTÉ.
Cette date du 25 janvier 1971 qui rappelle des évènements douleureux, reste un élément incontournable dans l'histoire de la Guinée. Plus de 80 Guinéens, dont des hauts cadres, simples fonctionnaires, hommes d'affaires et militaires ont été pendus par le premier régime.
" Ce n'est pas exécuté quelqu'un qui est le probléme c'est tout simplement énoncé tous ces faits là. Ériger des stelles pour qu'on puisse se recuillir sur la tombe de nos parents. Je vais vous rappellez qu'en 1985, il ya eues des exécutions au moment du coup et vous savez où est-ce qu'ils ont améné toutes ces tueries du régime? Ils les ont amené a kindia", a révélé Fodé MAREKA.
Bien que des actions allant dans le sens de la réconciliation telque le dialogue instauré par le CNRD ont été menées, Alpha Telly Diallo, fils de Diallo Telly, laisse entendre, que " celle-ci ( actions), ne sauraient être possibles tant que les victimes du premier régime ne sont pas rétablis dans leurs droits.