La semaine dernière, les écoles ont dû fermer certains jours. La faute au mauvais temps, et donc à des avis de fortes pluies. Mais que deviennent les élèves dans ce cas ?
Basculent-ils à nouveau vers les cours en ligne ? Au sein des établissements payants, le virtuel est alors redéployé pour que les enfants puissent poursuivre leur scolarité. Dans le secteur privé subventionné, les enseignants essaient de donner des devoirs aux élèves via les plateformes existantes, dont WhatsApp. "Mais il n'y a rien de vraiment structuré. L'État a l'intention de mettre sur pied un système pour assurer des cours en ligne mais cela nécessite un travail préparatoire", explique un recteur d'établissement secondaire.
Du côté du ministère de l'Éducation, on nous affirme que les cours se font alors via la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC). Rama Armoogum, responsable de l'administration du corporate de la MBC, en confirme la diffusion les jours d'annulation des classes sur les chaînes nationales et sur l'application MBC Play.
D'après le ministère, des cours à distance sont aussi assurés à travers le Student Support Programme et à la discrétion des établissements scolaires. Il faut également prendre en compte les enfants dépourvus de dispositifs technologiques, dont ceux figurant sur le registre social et ceux en situation de vulnérabilité. "Dans les collèges privés, nous envoyons les travaux aux élèves. Nous avons entendu dire que le ministère viendait avec une proposition pour basculer en ligne en cas d'intempéries. C'est une bonne chose et il faut voir le côté pratique. Cela ne doit pas être discriminatoire pour les enfants vulnérables", affirme Munsoo Kurrimbaccus, secrétaire de l'Union of Private Secondary Education Employees.
Il rappelle aussi que le paiement des enseignants des collèges privés pour les cours en ligne durant les confinements doit être effectué avant que ne soit formulée une proposition de structuration des cours à distance en cas de plusieurs diluviennes.