Sous de fortes pluies, des maisons se sont effondrées dans diverses régions de la Grande île. Le bilan s'est alourdi, faisant état de sept morts et de treize portés disparus.
Temps pluvieux depuis le passage du cyclone Cheneso. Le bilan ne cesse de s'alourdir avec de nouvelles pertes en vie humaine. Les données récentes du bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) se sont établies à sept décès et treize portés disparus. La majorité de victimes sont mortes ensevelies sous les gravats de leurs propres maisons qui ont été fragilisées par les précipitations abondantes et le vent à décorner les bœufs. Rien que mardi dans la nuit, une habitante de Manakambahiny Ouest-Ambatondrazaka, âgée de 55 ans, n'a pas survécu à la chute de sa maison. Ses deux petit- enfants ont sérieusement été touchés. Ils ont été retirés à temps des décombres. Ils ont rapidement été conduits à l'hôpital et sont à présent hors de danger.
Vigilance
Un enseignant a également perdu sa femme,53 ans, lundi, à Ankisatra-Tsaratanàna. Ils se trouvaient tous les deux sous les ruines. Les gendarmes et le fokonolona ont essayé de les sauver, mais la femme y est restée. Son mari a été soigné au centre hospitalier local. Sa tête a été blessée et sa jambe s'est fracturée. Leurs voisins ont dû être déplacés et un mur présentant une menace abattu.
Pour limiter les dégâts humains, les sapeurs-pompiers et l'armée s'entraident pour démolir les maisons vétustes et reloger leurs occupants dans les sites d'hébergement ou auprès de leurs familles élargies. Ils font appel à la vigilance de tous et incitent chacun à rejoindre des lieux sûrs, à suivre les consignes et bulletins météo des prévisionnistes.
" Certains font exprès de refuser d'écouter les autorités. C'est le cas pour quelques-uns parmi les personnes portées disparues. L'alerte a déjà été maximale dans leurs régions, mais ils ont toujours voulu poursuivre leurs activités quotidiennes dehors ", souligne un officier supérieur de la gendarmerie dans le Menabe par où Cheneso est sorti en mer.
Ceux introuvables ont en effet été emportés par les eaux dont le niveau a extrêmement augmenté, inondant plusieurs localités.