Il peut s'estimer heureux. Il s'était lancé dans une véritable bataille contre la brigade antidrogue après son arrestation le 29 avril 2020.
Lors d'une opération musclée à Résidence Ste-Claire, Goodlands, l'Anti Drug and Smuggling Unit avait arrêté Louis John Brant Vivien, alias John Brown, devant chez lui, l'accusant d'avoir à la main un sac qui contenait 34,68 g d'héroïne, 7,87 g de drogue synthétique, 15 petits sachets d'héroïne, 96 doses sous aluminium d'héroïne et 420 foil de drogue synthétique. Le tout d'une valeur de Rs 1 048 500 pour l'héroïne et Rs 346 750 pour la drogue synthétique. Une accusation provisoire de trafic de drogue avait été logée contre lui. Le pays était alors en plein confinement.
Mais, depuis son arrestation, John Brown n'a cessé de nier les faits. Des allégations de "planting" ont fait surface lors de cette opération qui a créé la controverse. John Brant Vivien avait affirmé qu'au moment de son arrestation, il n'était pas en possession de drogue, comme l'avait stipulé l'ADSU dans son rapport. Ses proches avaient aussi porté plainte en affirmant que John Brown a été victime de brutalité policière. Une vidéo CCTV avait fait surface, mettant l'ADSU dans une position inconfortable.
L'accusation provisoire contre John Brown a été rayée devant le tribunal de Mapou, hier. Il était représenté par Me Rouben Mooroongapillay. Pour son avocat, c'est un début de justice dans ce cas. "Nou espéré ki éna arestasion dan kan lapolis é sirtou bann polisié ki finn fer kitsoz ki pa korek. Dayer, vidéo-la bien explisit é polisié kinn aret John Brown, sé pa zot kinn donn lanket, bizin éna pourswit 'under Dangerous Drugs Act'. Zot inn falsifié bann zafer", a souligné Me Rouben Mooroongapillay.