Habitué à créer un business autour de l'obtention des des documents civiques, les acteurs de la production de la carte d'identité et de l'extrait d'acte de naissance biométriques ont déjà tissé une toile autour du systeme de production à Labé.
Un homme qui avait souscrit au paiement bancaire poir les deux documents se voent tourné depuis plus d'un mois en vain.
<<Après la souscription à la banque et le retrait de les pièces comptables, je suks allé au commissariat urbain de police où ils ont demandé à ce que trois personnes payent pour les 4 photos car chacun n' a besoin que d'une photo je me suls engagé à verser les 10.000 et les deux autres 5000 chacun.Ils nous ont dit qur les caméras et l'internet manquent de réseau nous demandant de rentrer et d'appeler au besoin, nous laissant un numéro.
Par pur reflexe, je me suis présenté le lendemain à leur insu, ils prenaient des photos d'autres photos de requerants avec les mêmes outils qu'ils prétendaient être en panne.>>
Confondus de leur supercherie, certains agents des lieux ont demandé pourquoi je n'ai pas appelé avant de venir et ils nous ont demandé à nouveau 100 000 francs pour que nos dossiers soient traités, devant mon incrédulité et mon refus , un policier est sorti de son coin nous delandant de payer ou de quitter menacant même d'agir par la force et comme je ne me laissais pas faire les gens sont intervenus...
Par la suite, avec sa hierarchie nous avons eu une discussion, et ils m'ont présenté des excuses promettant de traiter nos dossiers encore une fois... >>
Si cet homme sous le sceau de l'anonymat a partagé sa mésaventure, ce n'est que la partie visible de l'iceberg car les préposés à la production ou à la transmission de ces requêtes citoyennes trouvent toujours des astuces pour faire une distorsion à la loi et à la procedure administrative dûment édictée.
Aujourd'hui, bien de citoyens ont souscrit et reçu leurs justificatifs mais sont peinés par la prise des photos car on leur met devant des citoyens qui ont accepté de payer plus gracieusement cet indu.
Il y a quelques semaines, le maire de la commune urbaine avait été interpellé par une radio de la place à propos mais il avait estimé ne pas savoir l'existence d'un tel réseau au niveau des services de l'etat civil, promettant du même coup de veiller au grain, un grain qui pour l'heure est dans le bec de la volaille.