Le train des élections est d'ores et déjà sur les rails. Les clairvoyants sont aux aguets pour tirer leur épingle du jeu. Malheur à celui qui doute encore du processus électoral.
Le temps passe. Chemin faisant, le 20 décembre 2023, date butoir des élections se rapproche à grande vitesse. Le compte à rebours étant en marche, dans les différents états-majors politiques le ton monte d'un cran. Le bilan de ce premier quinquennat de Félix Tshisekedi est diversement commenté selon qu'on est de l'Union sacrée ou de l'opposition. La majorité n'hésite de soutenir le bilan jugé positif de Félix Tshisekedi en 4 ans d'exercice du pouvoir quand bien même beaucoup reste à faire.
Les affidés de Tshisekedi mettent à son actif la fin du règne des intouchables et l'instauration d'une véritable justice, indépendante et impartiale. Ont-ils raison ? Mystère.
Pour la première fois, un ministre de la Majorité présidentielle, Jean-Marie Kalumba/AFDC-A, pour ne pas le citer, a été déchu à l'Assemblée nationale sans que cela ne puisse perturber le bon fonctionnement au sein de l'Union sacrée. Il est par ailleurs vrai que le seuil de la prison de Makala a été franchi même par la mouvance du pouvoir en l'occurrence Vital Kamerhe, François Beya, Jean-Marc Kabund, Fortunat Biselele,...
Concernant les performances économiques, la RDC est désormais alignée parmi les bons élèves du FMI dont l"IGF, le mirador de la corruption, tente d'endiguer la fraude et le coulage des recettes de l'Etat. Tous les fonds sont canalisés vers le Trésor public. Les caisses de l'Etat sont renflouées au point que la RDC a atteint pour la première fois le budget de près de 16 milliards $ US.
La politique de l'ouverture diplomatique a permis à la RDC de retrouver ses lettres de noblesse avec l'arrivée du Pape François, le 31 janvier avant les Ixièmes jeux de la Francophonie au mois de juillet prochain à Kinshasa.
Il sied de reconnaitre que les Congolais s'impatientent encore à voir ses conditions sociales s'améliorer surtout, avec la décote ce dernier jour de la monnaie nationale face aux devises étrangères. Le panier de la ménagère subit de plein fouet les conséquences de cette dépréciation de la monnaie nationale.
Le projet de développement des 145 territoires devra permettre le développement à la base et arrêter l'exode rural. Cela passe des mesures d'encadrement adéquates. La justice sociale est aussi cet effort de réduire le train de vie de l'Etat à travers les différentes institutions de la République. Quoi qu'il en soit, le bilan sera longuement commenté. Il n'y aura aucune unanimité là-dessus. L'arène politique, quant à elle, sera toujours agitée. Il faudrait vivre avec. La Pros