Gérard Adja, membre du présidium de la Dynamique monseigneur Kpodzro (DMK), une structure qui rassemble sept partis politiques de l'opposition et six organisations de la société civile, critique au micro de RFI ce qu'il considère comme un " silence du gouvernement " sur les violences dans le nord du pays. Violences dues à des groupes armés de nature jihadiste, pour certains.
Au Togo, la Dynamique monseigneur Kpodzro (DMK) met la pression et s'indigne du " silence " du gouvernement. Un " silence " face aux violences qui minent le nord du pays. Des violences dues à des groupes armés de nature jihadiste, pour certains.
Gérard Adja, qui est membre du présidium de la DMK, exprime son indignation au micro de notre correspondant à Lomé, Peter Sassou Dogbé : " Depuis quelque temps, il y a des terroristes qui attaquent nos soldats au Nord du pays. Nous aimerions quand-même que le pouvoir puisse informer les Togolais par rapport à tout ce qui se passe, parce que c'est notre pays qui est concerné. Il n'y a pas longtemps, le gouvernement a demandé aux forces vives de la nation, aux partis politiques et aux associations de la société civile de soutenir les forces armées sur le terrain. Mais, on ne peut pas soutenir les gens si on ne sait pas ce qui se passe. "
" Ce sont les réseaux sociaux qui nous informent que nos soldats sont morts "
Gérard Adja poursuit : " Il y a des morts, il y a des soldats qui tombent, des populations qui se déplacent en masse, des civils qui se font tuer. Voilà ce qui se passe, ce sont des réseaux sociaux qui nous informent que nos soldats sont morts. Et ceux qui ont le pouvoir d'informer les Togolais ne le font pas. Nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement ne communique pas sur cette situation. Nous disons que ce n'est pas normal que des choses aussi graves se passent dans notre pays. Nous sommes très indignés par rapport au silence du gouvernement. "