Face à la presse jeudi soir, Aminata Touré a contesté son exclusion quelle juge " illégale " de l'Assemblée nationale, décidant ainsi de porter cette affaire devant les institutions internationales comme la Cedeao.
Revenant les circonstances de sa déchéance, elle révèle n'avoir pas reçu de notification. " C'est le mardi 24 janvier à 17h46 que mon conseiller ici présent m'a envoyé un message voulant savoir si j'avais été renvoyée. Évidemment, je n'étais pas au courant ", a-t-elle affirmé en conférence de presse.
Sur les raisons avancées pour justifier son éviction, Aminata Touré martèle : " Je n'ai jamais démissionné, ni de l'Apr ni de la coalition Benno Bokk Yakaar ". L'ancienne tête de liste de cette même coalition lors des législatives de juin 2022 considère être victime " de la volonté du président Macky Sall de ne plus la voir à l'hémicycle".
L'ancienne Garde des Sceaux rappelle, par ailleurs, que " tous les juristes s'accordent sur le fait que les articles 60 de la Constitution et 7 du règlement intérieur de l'Assemblée n'ont pas été respectés ". Toujours pour conforter sa position, Aminata Touré a la jurisprudence Mbaye Ndiaye et Moustapha Cissé Lo.
Mimi Touré reste donc persuadée que sa déchéance est " une commande du président Macky Sall ", après qu'elle a fait "5175 km lors des dernières législatives".