Un passager indien a été intercepté avec environ un kilo et demi d'or, vendredi 20 janvier, à l'aéroport international d'Ivato. C'était lors du passage au scanner.
L'ingéniosité des trafiquants rime avec la nouvelle année. Vendredi 20 janvier, un Indien, passager du vol ET 852 d'Ethiopian Airlines, s'est fait prendre par les douaniers avec environ un kilo et demi d'or.
L'infraction a été déjouée pendant le passage des bagages du suspect au scanner. Les agents aux frontières ont procédé à leur fouille et ont mis la main sur dix coupons de tissus imbibés de solution aqueuse, de produits chimiques et de particules d'or soigneusement dissimulés.
" Les dix tissus légèrement humidifiés par une substance louche à forte densité de couleur noire, entourée de couleur orange, ont en effet été découverts dans deux valises de l'Indien ", a-t-on expliqué.
Capital humain
En s'appuyant sur les indications du chien détecteur de la brigade canine, les douaniers ont passé au peigne fin encore plus les tissus d'un poids total de 5,345 kilos. Ne voulant pas s'arrêter là, ils ont appelé l'intervention du Central intelligency service (CIS), le laboratoire des Mines et l'Office des mines nationales et des industries stratégiques (OMNIS) pour approfondir les inspections et analyses. Il s'est avéré que les substances contenaient de l'or, d'une quantité estimée à un kilo et demi, l'Indien avait essayé de tromper les douaniers avec les produits quelconque aqueux.
La douane se montre fière du résultat, d'avoir coupé court à cette tentative d'exportation illicite de ressources minières. " Une performance qui justifie encore une fois la création de la brigade canine. Celle de Nosy Be sera inaugurée au mois de mars de cette année ", souligne-t-elle.
" La vigilance et l'expertise des douaniers aux frontières ont permis de discerner un nouveau mode opératoire de plus en plus complexe de trafic de nos ressources naturelles. Une réussite qui nous encourage à investir davantage dans le capital humain et dans la modernisation du matériel et du système ", ajoute-t-elle.
Les nouvelles inventions des contrebandiers exigent une mise à niveau continue des compétences des douaniers. " Il est aujourd'hui impératif qu'on s'aligne aux standards internationaux en termes de moyens et de technique ", rappelle la douane.