Après l'évènement de ce jeudi à Iavoloha, les réactions pleuvent. Sur les réseaux sociaux comme dans les états-majors politiques, le mouvement C Lera devient le sujet le plus abordé, autant en bien qu'en mal. Hier, le Premier ministre Christian Ntsay, a voulu mettre les points sur les i et les barres sur les t. Lors de l'inauguration du Centre des Opérations Interarmées (COIA), à l'Etat-major des armées malgaches à Andohalo, le locataire de Mahazoarivo a réagi au discours des ténors de la plateforme naissante, le mouvement C Lera. Il a ainsi indiqué que " la liberté d'expression est bien une réalité à Madagascar ". Notons que, les leaders politiques qui ont pris la parole à l'Espace Matehotia ce jeudi ont fait savoir qu'" il faut restaurer la liberté d'expression dans le pays ". Il s'agit de l'une des revendications du mouvement C Lera.
Priorité
" Les politiciens ou les plateformes politiques qui parlent comme eux montrent qu'il y a une liberté d'expression et c'est la démocratie ", a continué le Chef du Gouvernement. Les ténors du mouvement C Lera ont souligné, en revanche, que " des actes d'intimidation et de dénigrement ont été perpétrés contre certains d'entre eux et même contre l'Espace qui a accueilli le rassemblement de ce jeudi ".
Le Premier ministre a voulu définir la priorité de son gouvernement. " Nous sommes maintenant en pleine saison des pluies, donc la priorité est d'aider le peuple malgache et de s'occuper des problèmes auxquels ils font face ", a, d'ailleurs, souligné Christian Ntsay. Une manière de dire que ce n'est pas les débats politiques qui le préoccupent pour l'instant. Le COIA est ainsi utilisé par l'armée malgache pour coordonner la gestion de tous les incidents dans le pays afin qu'ils puissent prendre des décisions pour aider la population. " 10 " Zones de Défense et de Sécurité " à travers Madagascar aident déjà la population à quitter les endroits où l'eau monte et peuvent être dangereux, et ils prennent déjà en charge les villes ", a-t-il poursuivi avant de conclure que " denombreux ministères se donnent la main pour prendre en charge les sinistrés ".