Un des locaux diplomatiques du Congo en France a fait l'objet d'un incendie sans en connaître l'origine.

La résidence de l'ambassadeur du Congo auprès de l'Unesco à Vaucresson est en piteux état. Un incendie a grandement endommagé cet immeuble diplomatique le 24 janvier en milieu d'après-midi.

Un des deux gendarmes présents sur le site témoigne qu'un enfant de 2 ans et l'épouse d'un diplomate ont eu la vie sauve grâce à une exfiltration des flammes par la fenêtre depuis le 1er étage. " L'enfant a été réceptionné dans les bras d'un gendarme ; il est sain et sauf, tandis que la maman s'en est sortie avec une fracture ", a-t-il confié.

Le feu a été circonscrit par une brigade de sapeurs-pompiers arrivés instantanément sur les lieux pour l'éteindre. La provenance demeure inconnue.

De l'extérieur, la façade s'est embrasée ainsi qu'une partie du toit. La maison est placée sous scellés, a précisé l'un des deux agents affectés à sa sécurité. Une plainte a été déposée et s'ajoute aux précédentes concernant les tentatives de sinistres qu'a déjà subies cet immeuble.

Rappelons que malgré l'immunité d'exécution dont bénéficie cet immeuble diplomatique, il fait l'objet d'une tentative de saisie dans l'affaire qui oppose le Congo à Mohsen Hojeij.

Pour un tel acte dont l'origine n'a pas encore été établie, les regards se tournent vers les "Ex-combattants ". Joint au téléphone, Anicet Ngoma, porte-parole du Collectif, décline toute implication de près ou de loin dans cet acte pyrogène qui jette le discrédit sur la nouvelle structure congolaise qui prône plutôt la paix, la non-violence et toutes autres formes de déstabilisation du "vivre-ensemble ".