Khartoum — L'ancien membre du Conseil de Souveraineté Transitoire (CST) et activiste politique, Mohamed Al-Fekki Suleiman, a affirmé que l'accord-cadre est une opportunité pour passer à une nouvelle place et construire un véritable Etat démocratique.
Dans son discours devant un symposium politique et médiatique sur le thème "Vers une charte d'honneur pour la pratique politique et médiatique", qui s'est tenu samedi matin aux locaux de l'Union des Journalistes Soudanais à Khartoum, Al-Fekki a souligné la nécessité de réformer les organes judiciaires, de construire une armée nationale unifiée et de tenir responsable aux personnes impliquées dans le meurtre des révolutionnaires, indiquant que la mise en œuvre de l'accord-cadre nécessite une volonté politique nationale, en plus de l'élargissement de la base de participation.
Al-Fekki a souligné que les Forces de la Liberté et de Changement ont défendu l'accord de Juba pour la paix au Soudan.
Il a déclaré que le traitement avec l'Égypte est un devoir car nous avons des relations historiques avec elle et il existe des intérêts communs entre les deux peuples.
Dr. Al-Nour Hamad, un expert académique, a déclaré dans son exposé à un papier intitulé : "Un regard analytique sur la situation politique actuelle" que l'accord-cadre est une bouée de sauvetage et une opportunité pour les forces Soudanaises de sortir de la crise politique en entrant dans des négociations sérieuses, ajoutant que les divisions entre les forces de la liberté et du changement ont ouvert les portes devant le retour au régime défunt.
Il a appelé à faire face à l'ingérence extérieure dans les affaires Soudanaises, qui entravera la transition démocratique.
M. Hamad a expliqué que les États-Unis et l'Europe ont des intérêts géostratégiques dans la Corne de l'Afrique, soulignant que le comité du Quartet, qui inclut les États-Unis, le Comité Africain Tripartite et l'envoyé de l'ONU, a œuvré avec les Forces de la Liberté et du Changement - le Conseil Central afin de restaurer la période de transition.