Burkina Faso: Lutte contre le terrorisme - Des OSC saluent le travail de la Transition

29 Janvier 2023

Des organisations de la société civile ont initié, le samedi 28 janvier 2023 à la place de la Nation de Ouagadougou, un meeting de soutien à la Transition.

Le gouvernement et le président de la Transition peuvent compter sur le soutien d'Organisations de la société civile (OSC). Elles l'ont fait savoir, le samedi 28 janvier 2023, au cours d'un meeting tenu à la place de la Nation de Ouagadougou. Le porte-parole des manifestants, Ghislain Dabiré, a salué, d'entrée de jeu, l'appel au départ de la Force Sabre du Burkina Faso, par les autorités de la Transition.

Il a précisé qu'ils ne sont esclaves de personne. Pour cela, il s'est référé au capitaine Thomas Sankara qui disait : " l'esclave qui n'est pas capable d'assumer sa révolte ne mérite pas que l'on s'apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s'il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d'un maître qui prétend l'affranchir. Seule la lutte libère ", a cité M. Dabiré. Tout en saluant la gouvernance du chef de l'Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, il a réitéré le soutien du peuple au gouvernement de la Transition. A son avis, l'actuel exécutif travaille avec le peuple et respecte ses choix.

" Nous devons protéger à tout prix notre Transition contre toute attaque interne et externe. C'est notre Transition. C'est la Transition du peuple ", a-t-il lancé aux manifestants. M. Dabiré, dans le même ordre d'idées, lancé des appels pour l'unité nationale, le soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ; la coopération bilatérale Burkina-Mali, la CEDEAO des Peuples ; la coopération bilatérale gagnant-gagnant avec la Russie, l'unification du Burkina Faso avec le Mali et la Guinée Conakry et la souveraineté du Burkina Faso.

La suspension de Radio France Internationale (RFI) et le départ de l'ambassadeur français, Luc Hallade, ont été également salués par les manifestants. " Nous n'avons pas de problème avec les citoyens français mais plutôt avec la politique de la France au Sahel et au Burkina Faso en particulier. Nous avons donc décidé de nous libérer, et d'être libres ", a martelé le secrétaire général du Collectif des leaders panafricain, Alpha Sebgo, une des associations organisatrices du meeting.

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