L'édition 2023 pour l'attribution de la carte d'identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication a livré ses résultats le jeudi 26 janvier, à la Maison de la presse.
Sur 1021 dossiers examinés, 931 ont été validés par la Commission paritaire d'attribution de la Carte d'identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (Cijp). Ce, " après un examen rigoureux des dossiers, vérifications et investigation ", a soutenu le président de cette structure, Vamara Coulibaly. Et d'indiquer que 210 cartes de femmes, soit un plus de 22% ont été validées.
Poursuivant, il a indiqué que les 90 dossiers rejetés sont dus au manque de diplôme et/ou d'expérience. Par ailleurs, le nombre de nouveaux demandeurs a augmenté, le président a annoncé 181 demandeurs contre 121 pour 2022.
Toutefois, il précise que l'obtention de la carte peut-être remise en cause. Le journaliste peut perdre sa carte momentanément ou définitivement en cas de fraude, de manquement à l'éthique et à la déontologie et à la demande de l'Autorité nationale de la presse.
Pour lui, il faut dénoncer ceux qui détiennent frauduleusement la carte Cijp. " La Commission ne peut pas tout faire. Nous appelons tous les journalistes à participer à cette dénonciation ", a-t-il interpellé.
À cet événement placé sous le signe de la reconnaissance et de la célébration, certains aînés de la communication et des personnalités ont été honorés pour leurs actions en faveur du secteur de la presse en Côte d'Ivoire.
Certains ont reçu des cartes Cijp permanentes quand d'autres tels que Mme Marcelline Gneproust, ancien journaliste de Fraternité Matin, ont reçu des cartes d'honneur. Au nom des récipiendaires, M. Jean Martial Adou, directeur de cabinet du ministre de la Communication et de l'Économie numérique a dit sa reconnaissance à la commission.
Représentant par ailleurs le ministre de la Communication et de l'Économie numérique, Amadou Coulibaly, Jean Martial Adou a invité la jeune génération à s'inspirer des seniors de la presse ivoirienne et de poursuivre la quête du professionnel.
