Cinquante-cinq millions d'ariary auraient été dérobés hier à 00h30, à Behintsy Ambohimangakely, chez une jeune opératrice économique. Place à l'enquête.
Du grain à moudre. Hier matin, une personne a appelé notre standardiste. Elle voulait nous rencontrer pour témoigner d'un vol à main armée dont Manou Erica Andrianiana, présidente directrice générale (PDG) de leur société prestataire et commerciale, a été victime. Mais elle n'a pas donné suite aux conversations lorsqu'elle a été rappelée pour le reportage.
Il y a quelques jours, la jeune entrepreneuse de 25 ans a eu un accident de moto sur la rocade d'Iarivo. Elle aurait perdu des objets qui lui seraient très importants. Néanmoins, le mystère reste entier autour de ce drame. Avant cela, elle avait dit plusieurs fois être victime de détrousseurs et de malfaiteurs. Elle insistait sur la disparition d'une forte somme.
Des armes
Cette fois-ci, elle soupçonne un proche. Les gendarmes d'Ambohimangakely sont venus dresser un constat à son domicile, à Andranovaky, Behintsy.
D'après les renseignements recueillis, le braquage a été l'œuvre de six bandits cagoulés et armés, perpétré à 00h30. Ils ont escaladé le mur. L'agent de sécurité civil de la villa raconte aux gendarmes qu'il faisait des rondes quand la bande a atterri dans la cour. Trois ont cassé la porte vitrée pour entrer. Trois autres l'ont ligoté.
Dans ses versions pour la gendarmerie, l'entrepreneuse décrit : " Les brigands portaient des armes tranchantes". Et dans son récit pour nos confrères : " Ils m'ont menacée avec des armes à feu et mettaient un couteau à ma gorge. Tu bouges, tu meurs, m'ont-ils prévenu. J'ai paniqué en voyant le poignard, me suis mise à crier et à résister. Raison pour laquelle, je me suis fait blesser à la main ".
L'opérateure économique a été amenée à l'hôpital. Elle a pu rentrer après les soins. À l'en croire, une somme avoisinant les cinquante-cinq millions d'ariary, trois smartphones, et un ordinateur portable ont été volés. Quatre éléments d'intervention de la brigade d'Ambohimangakely ont débarqué dix minutes après l'alerte. A ce moment-là, les assaillants n'étaient plus là.
Les lieux sont équipés de caméras de surveillance. Elles n'ont pas marché, c'est dommage !