Ile Maurice: Financial Crimes Division - Nouvelle comparution pour Chandra Prakash Dip le 20 février

Le nouveau procès pour le blanchiment de Rs 25 millions dans l'affaire de détournement de Rs 80 millions au préjudice de la Bramer Banking Corporation - logée contre le fils du Commissaire de police (CP), Chandra Prakash Dip, et ses trois complices, Dharmendra Mulloo, Sheik Mohamed Khadafi Jany et Mohammad Irfaan Hausmuddy - a été appelé pro forma pour la première fois, hier, devant la Financial Crimes Division de la cour intermédiaire. La magistrate Darshini Gayan a renvoyé l'affaire au 20 février.

Gracié pour le détournement de Rs 3 millions, Chandra Prakash Dip ne pourra échapper à cette autre épée de Damoclès qui pèse sur lui dans l'affaire de détournement de Rs 80 millions de la Bramer Bank en 2011. Il a retenu les services de Me Gavin Glover, Senior Counsel, alors que Dharmendra Mulloo a demandé un renvoi pour se trouver un homme de loi. Quant à Sheik Mohamed Khadafi Jany, il a brillé par son absence en cour hier.

Une vingtaine de témoins ont été assignés dans ce nouveau procès logé par l'Independent Commission against Corruption contre Chandra Prakash Dip, dont sa mère (et épouse du CP) Chandini Dip. Elle était parmi les personnes arrêtées dans cette affaire, son nom figurant sur la liste des bénéficiaires de l'argent transféré. Son père avait lui aussi passé une nuit en cellule policière dans le cadre de l'enquête de détournement de Rs 80 millions. Chandra Prakash Dip, soulignons-le, est en liberté conditionnelle et est considéré comme le cerveau de cette affaire.

Cette fois-ci, il répond de 13 accusations de blanchiment d'argent d'un total de Rs 1 415 000, et est poursuivi devant la Financial Crimes Division. Dharmendra Mulloo fait, lui, face à 146 charges différentes de blanchiment d'argent totalisant Rs 18,5 millions. Le tribunal de Port-Louis avait par ailleurs, en 2016, rayé la charge provisoire qui pesait contre 28 personnes dans le sillage du détournement allégué de Rs 80millions à la défunte Bramer Bank.Ce sont les aveux en 2011 de Younousse Kotoaroo, un ancien employé de cette banque, qui avaient mené à ces interpellations.

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