Le gouvernement a mis les bouchées doubles pour que tout soit prêt ce 31 janvier en termes de dispositif d'accueil, car les travaux sur le terrain ont atteint leur vitesse de croisière.
Aux fins de s'enquérir de l'état d'avancement des travaux, le chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi, a effectué le 28 janvier la ronde des différents sites retenus afin de s'assurer des bonnes conditions d'accueil du Saint-Père. C'est au Palais de la nation qu'il a clôturé son itinérance qui a débuté par l'aérodrome de Ndolo où une messe sera dite puis le Stade des Martyrs, cadre choisi pour une rencontre avec les jeunes. Après une petite ronde des installations et une brève restitution par le protocole du déroulé de l'accueil, l'Autorité suprême a clairement affiché un sentiment de satisfaction.
Le moins que l'on puisse dire à la lumière de cette visite d'inspection est que tous les sites ciblés sont prêts à accueillir le pape François. Une réalité, du reste, confirmée par le cordonnateur technique de l'agence E-Proxy, Jésus Noël Cheke, qui appele à une mobilisation générale des Kinois pour réserver un accueil délirant au souverain pontife. "Le gouvernement a mis tous les moyens sur instruction du président de la République pour que tout se passe dans les meilleures conditions", a-t-il indiqué à la presse.
Outre les conditions d'accès aux sites minutieusement étudiées pour éviter tout désagrément, les exigences sanitaires ont également été prises en compte. Toilettes, points d'eau, dispensaires mobiles, ambulances, points de ravitaillement, etc., aucun détail n'a été escamoté. " L'accès est libre. Que tout le monde puisse venir", a martelé Jésus Noël cheke qui s'attend à une grande affluence à la grande messe que va officier le Saint-Père à Ndolo où les portes seront ouvertes la veille dès 8h 00.
À noter que cela faisait trente-huit ans que Kinshasa n'avait plus reçu un souverain pontife depuis la visite de Jean-Paul II, en août 1985. À moins d'un an de la présidentielle et en pleine crise dans l'est du pays, cette visite du pape François n'en est que plus attendue.
