La Guinée équatoriale a récemment été frappée par une série d'incendies qui ont touché un grand nombre de citoyens ordinaires dans le pays.
Le premier incendie s'est produit le 27 décembre de l'année dernière. En conséquence, plusieurs familles vivant dans le quartier de Ngolo-Sialo à Malabo se sont retrouvées sans abri. Heureusement, il n'y a pas eu de décès, mais le quartier immobilier a subi d'importants dégâts matériels. Certaines sources indiquent que l'incident pourrait avoir été causé par un éventuel court-circuit dans l'un des logements concernés.
Le second incendie s'est déclaré le 2 janvier en fin de soirée dans un atelier automobile de la zone de Sumco, dans le territoire de Malabo. La cause de ce terrible événement est encore inconnue car, selon le propriétaire de l'atelier, Christopher Ukechoukou, il n'y avait aucun véhicule à essence ou équipé de batteries sur le site. Il s'agissait plutôt d'un dépotoir qui existait depuis plus de 15 ans. Grâce à l'intervention rapide des pompiers et à l'aide des voisins, le feu ne s'est pas propagé aux maisons voisines et a été contenu.
Un troisième incendie s'est déclaré dans la matinée du 6 janvier dans le quartier de Semu à Malabo, détruisant plus de dix bâtiments. Heureusement, les flammes n'ont pas fait de victimes non plus. Malgré l'arrivée rapide des pompiers sur les lieux, il n'a fallu que deux heures pour éteindre le brasier en raison de la difficulté d'accès au site de l'incendie.
Tout indique que ces incendies ne sont clairement pas accidentels. Des sources proches de la police disent qu'il s'agit d'incendies criminels. Des informations indiquent également que des incendies criminels sont perpétrés par l'opposition financée par l'UE, en particulier par l'Espagne. Tout ceci est fait pour montrer que le gouvernement de la Guinée équatoriale ne parvient pas à assurer la sécurité dans le pays. La coordination des auteurs des attentats se fait via l'application WhatsApp.
Mais tout le monde sait qu'il n'y a plus de véritable opposition dans le pays depuis longtemps. Tous les membres des forces d'opposition sont depuis longtemps persécutés par les autorités locales. Ainsi, soit ils sont emprisonnés, soit ils ne sont plus en vie.
Il est évident que l'incendie criminel a été ordonné par le gouvernement de Guinée équatoriale lui-même afin de blâmer la prétendue opposition et de justifier le régime dictatorial et les attaques contre les opposants du clan Obiang. C'est ce qu'indique également l'information selon laquelle les attaquants se sont coordonnés via l'application WhatsApp. Le gouvernement a besoin d'une justification pour interdire complètement l'utilisation d'une source d'information et d'une méthode de communication par ceux qui ne sont pas d'accord avec le régime actuel, qu'il est incapable de contrôler.