Luanda — La ministre de la Santé, Sílvia Lutucuta, à réitéré lundi, à Luanda, la mise en œuvre continue des actions de la lutte contre la lèpre et les maladies tropicales négligées (MTN), puis qu'il s'agit d'un investissement pour l'équité en matière de santé publique.
Lors de la Journée mondiale des maladies tropicales négligées, célébrée à l'école José Martí, dans le district urbain de Maianga, la gouvernante a déclaré que la lutte contre les maladies était une opportunité pour réduire le cycle de la pauvreté, créant une société plus saine, prospère et résiliente pour des générations futures.
"Ces maladies provoquent non seulement des souffrances et la déficience, mais aussi des conséquences sur la santé socio-économique des individus, des familles et des communautés", a souligné la titulaire du secteur.
Sílvia Lutucuta a rappelé que ces maladies empêchaient les enfants d'aller à l'école, les adultes de travailler, et provoquaient un cycle vicieux de pauvreté et d'inégalités dans les familles et les communautés.
La ministre a indiqué que dans le cadre des politiques publiques, le Ministère de la Santé déployait des efforts considérables dans le processus de planification stratégique, visant à renforcer les interventions innovantes de prévention, de traitement et de réadaptation des malades.
Au fil des années, l'Exécutif et ses partenaires ont réalisé des progrès significatifs grâce à l'adoption de mesures visant le contrôle et l'approche d'une seule santé axée sur les êtres humains, les animaux et l'environnement.
Comme les maladies tropicales négligées (MTN) et la lèpre sont des problèmes de santé publique, le ministre a souligné la nécessité de tout faire pour rendre l'Angola libre de maladies, en luttant contre la négligence afin d'atteindre les objectifs de développement durable d'ici 2030.
La ministre a informé que l'Angola avait fait des progrès dans la lutte contre la lèpre, mais qu'il reste encore beaucoup à faire, car l'objectif est de protéger les acquis de la phase d'élimination, aboutir à l'éradication de la maladie, interrompre la transmission, augmenter capacité de diagnostic, de traitement et de contrôle.