Sénégal: Touba - Vers des partenariats entre le Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim et de grandes universités (recteur)

Touba — Le Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l'éducation et la formation (CCAK-EF) de Touba (centre) dont l'ouverture officielle est prévue le 6 février prochain, "va nouer des partenariats avec de grandes universités à travers le monde réputées être expérimentées", a révélé mardi à l'APS, son recteur, Sérigne Ahmadou Badawi Mbacké.

"On ambitionne de signer des conventions de partenariat avec de grandes universités expérimentées. Bientôt, des enseignants de la Mauritanie viendront dispenser des cours dans ce complexe, notamment dans l'UFR 'études islamiques et langues arabes'.

D'autres viendront du Maroc et même de l'Égypte", a-t-il notamment dit, précisant que "d'éminents professeurs sénégalais vont aussi servir dans ce Complexe universitaire à l'image du professeur agrégé Moussa Badiane qui est en charge de l'UFR Santé".

Concernant le budget de fonctionnement de ce complexe universitaire, Serigne Ahmadou Badawi Mbacké a salué les efforts de l'État, invitant celui-ci à accompagner le complexe.

"Il y a ce qu'on appelle des domaines de souveraineté ou missions régaliennes qui sont à la charge de l'État, notamment l'éducation, la santé, la sécurité, etc. Le fonctionnement de ce complexe demande beaucoup de moyens. Le salaire d'un professeur d'université, la restauration entre autres charges demandent beaucoup d'argent. (... ) L'État est en train de nous accompagner, a indiqué le recteur.

Il a ajouté : "La construction de ce Centre de formation professionnelle (CFP) est un engagement du président de la République à l'endroit du Khalife. Il a promis de l'équiper et de prendre en charge le corps professoral. Il a aussi pris d'autres engagements pour accompagner le Complexe notamment sur le volet assainissement. On invite davantage l'État à nous accompagner."

Née de "la vision éducative et des principes religieux du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba", la mise en place du CCAK-EF est financée par les contributions de la communauté mouride et des bonnes volontés, pour un coût estimé à 37 milliards de francs CFA.

Le complexe comprend des bâtiments administratifs, des infrastructures pédagogiques et sociales. A terme, "il pourra accueillir 10 000 apprenants", a signalé Sérigne Ahmadou Badawi Mbacké, rappelant que "c'est un complexe universitaire communautaire qui sera gratuit pour tout le monde".

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