Regrettant que les candidats magistrats soient abandonnés à leur triste sort dans la capitale, l'organisation non gouvernementale pense que leur prise en charge serait conforme à la Constitution du pays votée en 2006.
La Fondation Bill-Clinton pour la paix (FBCP) demande à l'État congolais de prendre en charge sans retarder les magistrats qui ont satisfait au concours d'entrée à la magistrature venus des autres provinces du pays en dehors de Kinshasa. " Ces candidats magistrats venus des provinces n'ont pas de famille à Kinshasa ", a souligné la FBCP dans un communiqué du 1er février.
S'appuyant sur les déclarations du syndicat des magistrats, la FBCP déplore que ces candidats magistrats soient abandonnés à Kinshasa à leur triste sort, alors qu'ils étaient appelés à se déplacer à leurs propres frais de provinces où ils se trouvaient pour Kinshasa en vue d'un contrôle physique. Elle note que le Conseil supérieur de la magistrature leur avait également demandé de rester dans la capitale pour une formation. Cependant, cette formation ne démarre toujours pas et aucune suite ne leur a été donnée jusqu'à présent.
Selon les informations reçues de ses sources, la FBCP indique qu'au moins deux parmi ces candidats magistrats, tombés malades et dépourvus de moyens conséquents pour se faire soigner, sont ainsi décédés. Pour elle, la prise en charge par l'Etat de ces candidats magistrats venus des provinces serait conforme aux articles 12 et 16 de la Constitution du 18 février 2006.