Comme le programme de sa visite apostolique le prévoit, le Pape François parle à la jeunesse congolaise aujourd'hui au cours d'une rencontre prévue au stade des Martyrs de la pentecôte. Après avoir lancé son message de paix et de réconciliation lors de l'eucharistie célébrée hier, mercredi 01 février à Ndolo, le Souverain pontife est à l'heure de réconforter et de conscientiser les jeunes congolais sur les grands enjeux liés au devenir du pays.

Au cœur d'un monde devenu quasiment le foyer de toutes sortes d'antivaleurs, le Pasteur universel devrait, en principe, mettre en phase, dans sa catéchèse, le patriotisme, l'amour du prochain, l'autonomisation par le travail, la recherche permanente de la vérité et la lutte contre le tribalisme, fléau encore très actif à ce jour.

A Ndolo, hier, le Pape François a présidé sa toute première messe en rite Zaïrois en terre RD Congolaise. Un moment historique qui a rassemblé des milliers de fidèles de Kinshasa et ceux venus d'ailleurs. Le fait le plus marquant aura été la présence très remarquable du Président Félix Antoine Tshisekedi, de Moïse Katumbi et de Martin Fayulu.

Loin de tout esprit de divergence, ces trois leaders ont répondu à l'appel du Successeur de Pierre, venu en messager de paix et de réconciliation en République démocratique du Congo. Dans son homélie, il a axé son message sur la paix, vertu à triple source : le pardon, la communauté et la mission. Pardon comme expression d'amnistie du cœur, communauté comme carrefour de miséricorde, mission comme mandat à exercer par tout homme à la faveur de la propagation de la paix.

Présent à la célébration eucharistique, le Cardinal Fridolin Ambongo a, dans son intervention qui a précédé la bénédiction papale, dénoncé l'agression rwandaise dans l'Est du pays, tout en précisant, à l'attention du Saint Père, que le peuple congolais souffre dans son très fond. Il a évoqué la question de prochaines élections, censées se tenir dans le délai constitutionnel en toute transparence, crédibilité...