La coordination du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES), section Université Alioune Diop de Bambey (UADB) a organisé une assemblée générale, suivie d'un point de presse hier, mardi 31 juillet 2023. Elle dénonce avec la dernière énergie le manque de considération du recteur vis-à-vis de sa plateforme. La coordination du SAES de l'UADB a décidé de corser la lutte, si des réponses satisfaisantes ne sont pas apportées aux questions posées au niveau de cette plateforme revendicative.
La coordination du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) de l'Université Alioune Diop de Bambey (UADB) est très remontée contre le recteur de l'UADB qui, selon elle, continue d'ignorer sa plateforme revendicative. Le Pr Issa Samb, le coordonnateur de la section SAES de l'UADB explique : "l'assemblée générale de la coordination SAES/UADB constate, en sa séance du 31 janvier 2023, avec regret et amertume que le recteur continue d'ignorer sa plateforme revendicative et pose plusieurs actes qui sont contraires aux principes de bonne gouvernance".
La coordination considère cette posture du recteur comme un manque de respect et de considération vis-à-vis des personnels d'enseignement et de la recherche (PER). Par conséquent, la coordination exige la satisfaction totale des points de revendication suivants, à savoir la mise en place du Conseil d'administration de l'université. "Depuis l'élection des membres PER et PAT, la situation n'avance pas, contrairement aux autres universités. Il faut noter que la date-butoir a été fixée pour le 31 janvier 2023."
La coordination demande le recrutement c'est-à-dire la terminaison du processus de recrutement pour remplacer le départ à la retraite de certains enseignants-chercheurs, le lancement du recrutement de PER pour remplacer les enseignants-chercheurs partis à la retraite depuis juillet 2022.
La coordination SAES de Bambey recommande une forte amélioration des conditions de travail et du cadre de vie, à savoir l'augmentation du débit de l'Internet dans l'université, de résoudre le problème d'électricité qui est instable et la sécurité, d'équiper et d'entretenir les salles de classes mais aussi l'éclairage et l'entretien des toilettes, de résoudre les problèmes de salubrité (il y a la présence de décharge à l'Université Alioune Diop de Bambey), de gérer les problèmes d'entretien des bâtiments, d'auditer les bâtiments A et B qui sont des bâtiments à risque, de réfectionner les salles et les bureaux, des toilettes de l'ISFAR, de régler le problème du bus qui fait la navette entre le Centre de ressources de Dakar et l'UADB.
En ce qui concerne la recherche, elle demande la redynamisation du FIR (Fonds d'impulsion de recherche), le lancement des Appels à candidature pour financer les équipes de recherche mais aussi financer le bon fonctionnement des équipes de recherche. La coordination demande également le payement intégral des sommes dues au Fonds d'impulsion de recherche, pour le FIR de 2021, suivant les arrêtés de subvention. Elle demande également la livraison des deux amphithéâtres de 500 places pour accueillir convenablement les nouveaux bacheliers mais aussi le raccordement de l'électricité pour ces deux amphithéâtres, la réfection et l'équipement d'un amphithéâtre à l'ISFAR.
En ce qui concerne le budget, elle constate, avec regret, que depuis l'arrivée du recteur, on note aucune réalisation, des problèmes de sommes dues et aucune visibilité des dépenses. Elle demande la tenue d'une conférence budgétaire pour l'UADB. Il faut noter que, depuis 2021, il y a aucune Commission d'avancement au niveau des PER et des PAT. Elle demande la Commission d'avancement pour 2021, 2022 et 2023.
Départ du secrétariat général exigé
Dans le respect du régime de la retraite, la coordination SAES de l'UADB demande le départ du secrétariat général, parti à la retraite depuis plus d'un an. Elle invite le recteur à la prise en charge immédiate et sans délai des questions soulevées. La coordination SAES/UADB décide enfin la cessation de toutes les activités pédagogiques et administratives à partir du lundi 6 février 2023, à partir de 8 heures, si des réponses satisfaisantes ne sont pas apportées à ces revendications