Les demandes de délivrance de bulletin de naissance affluent en cette période d'inscription aux examens officiels. Les arrondissements d'Antananarivo-ville sont débordés.
Des parents de candidats aux examens nationaux à Antananarivo-ville, en cette session 2023, qui ont déposé des demandes de bulletins de naissance au niveau des arrondissements, sont rentrés bredouilles, la semaine dernière. Des responsables d'état civil des quatrième et cinquième arrondissements, ont demandé aux parents de revenir, plus tard. Ils étaient à court de bulletins de naissance. Le cinquième arrondissement a dû demander des imprimés au premier arrondissement, pour poursuivre la délivrance de ce papier administratif.
" Les demandes affluent, en cette période d'inscription aux examens officiels. Nous n'arrivons pas à suivre le rythme. ", indiquait Vonjy Raveloson, premier adjoint du délégué du troisième arrondissement, hier. Cet arrondissement reçoit jusqu'à quatre cents demandes par jour, en cette période d'inscription aux examens du CEPE et du BEPC.
Retard des commandes
Pour le moment, les troisième et premier arrondissements disposent encore de stocks d'imprimés de bulletins de naissance, qui sont " suffisants pour tenir quelque temps ", a souligné Vonjy Raveloson.
La suspension de la délivrance des bulletins de naissance dans les autres subdivisions administratives s'expliquerait par le retard des commandes. " Ces paperasses sont disponibles. Ce sont les procédures qui peuvent retarder l'arrivée des commandes à notre niveau.", enchaîne la source.
Une source auprès de la commune urbaine d'Antananarivo (CUA) affirme qu'il n'y a pas de problèmes d'imprimés de bulletins de naissance, en ce moment. " Les quatrième et cinquième arrondissements ont rencontré des soucis, la semaine dernière. Le responsable de la délivrance du bulletin de naissance du quatrième arrondissement a eu un problème familial, mais c'est déjà réglé. Tout est rentré dans l'ordre.", assure cette source. Les parents ont encore jusqu'au mois de mars pour effectuer l'inscription de leurs enfants aux examens officiels. Pas de panique.