ABIDJAN — Le Groupe de la Banque mondiale a présenté aujourd'hui un nouveau Cadre de Partenariat-pays (CPF) 2023-2027 avec la Côte d'Ivoire axé sur une amélioration du capital humain, une réduction des disparités et un renforcement de la résilience, et la création d'emplois émanant du secteur privé. Cet engagement, qui a fait l'objet de consultations avec le secteur privé, les autorités, la société civile, et les autres partenaires de développement, vise à soutenir une transformation économique et sociale plus inclusive et durable, telle qu'articulée dans la Vision 2030 et le Plan National de Développement 2021-2025.
" Au cours de la dernière décennie, la Côte d'Ivoire a réalisé grâce à des réformes et des investissements importants des progrès majeurs dans l'amélioration de l'infrastructure - en particulier l'accès à l'énergie, la stimulation d'une forte croissance, et la lutte contre la pauvreté ", a déclaré Coralie Gevers, directrice des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d'Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo.
" A travers ce nouveau Cadre de Partenariat, le Groupe de la Banque mondiale marque son engagement à soutenir la poursuite des réformes et des programmes qui visent à combler le déficit en capital humain, à renforcer la gestion des ressources naturelles et la capacité du pays à faire face aux effets du changement climatique, et à encourager le développement compétitif de filières agricoles et manufacturières génératrices d'emplois. L'objectif de cette stratégie, qui est en adéquation avec le Plan National de Développement 2021-2025 et la Vision 2030, est de réduire le nombre de personnes en situation de pauvreté ou vulnérabilité, de renforcer la capacité des communautés à faire face aux risques y compris ceux d'insécurité, et de renforcer le contrat social entre l'Etat et la population. "
Ce nouveau Cadre de Partenariat-pays est également en cohérence avec la stratégie régionale du Groupe de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'Ouest et du centre. À savoir : rétablir la confiance entre les citoyens et l'Etat pour créer un nouveau contrat social, éliminer les goulots d'étranglement qui empêchent les entreprises de créer plus d'emplois et de meilleure qualité, renforcer le capital humain et autonomiser les femmes pour que tous les garçons et les filles atteignent leur plein potentiel, et renforcer la résilience climatique pour aider les pays à s'adapter et à atténuer les chocs climatiques en renforçant la résilience des villes et des zones rurales, les garçons et les filles atteignent leur plein potentiel, et renforcer la résilience climatique pour aider les pays à s'adapter et à atténuer les chocs climatiques en renforçant la résilience des villes et des zones rurales.
Le portefeuille actif total de la Banque mondiale s'élève à 5,48 milliards de dollars répartis entre 33 projets et programmes actuellement mis en œuvre. Avec le nouveau CPF, l'appui de la Banque mondiale vise à aider le gouvernement à assurer l'accès à l'électricité à 80 % des ménages d'ici à 2026 ; il ambitionne également de multiplier par dix (10) le nombre de personnes détentrices d'un titre foncier ou pouvant utiliser une propriété foncière sécurisée. Au niveau de l'éducation de base, le soutien de la Banque mondiale vise à faire passer la proportion d'enfants de 3e année qui passeront le test de compétence en lecture de 18,9 % en 2020 à 43 % en 2025.
De son côté, l'IFC a engagé au cours des cinq dernières années près de 950 millions de dollars (dont 521 millions de dollars mobilisés auprès d'autres partenaires financiers) en soutien au développement du secteur privé en Côte d'Ivoire et à la stratégie de diversification économique du pays. En 2023, l'IFC prévoit d'investir 660 millions de dollars dans les secteurs clés de l'économie ivoirienne, notamment dans le secteur financier, l'industrie manufacturière et le secteur agroalimentaire.
" L'IFC est engagée à soutenir le développement du secteur privé ivoirien, en particulier des PME, des entreprises détenues par des femmes et des champions nationaux, et à promouvoir un meilleur climat des affaires afin de favoriser une économie plus inclusive, plus diversifiée et plus résiliente. Pour atteindre cet objectif, nous ciblons nos interventions sur les infrastructures, le secteur financier et le développement des chaines de valeurs agro-industrielles dans lesquelles la Côte d'Ivoire jouit d'un avantage comparatif et nous nous contribuons à éliminer les goulots d'étranglement à l'investissement privé, notamment pour favoriser un meilleur accès au financement ", a ajouté Olivier Buyoya, directeur régional d'IFC pour l'Afrique de l'Ouest.
L'IFC et l'Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA) joueront un rôle clé dans la mobilisation d'investissements catalytiques pour un large éventail d'engagements dans les domaines de la finance, des infrastructures numériques et physiques, de l'agro-industrie, l'industrie manufacturière et des services pour la réussite de la mise en œuvre du CPF - en contribuant à la création d'emplois tirée par le secteur privé et de la valeur ajoutée locale.