Le Zambien Enock Mwepu et le Sud-Africain Wiseman Meyiwa étaient parmi les talents les plus brillants et les plus prometteurs d'Afrique, mais leur carrière a été interrompue par des problèmes de santé et des accidents. Lors du tirage de la Coupe d'Afrique des Nations U17 TotalEnergies qui s'est déroulé cette semaine en Algérie, la CAF a rendu hommage aux deux joueurs.
Ces deux talents, qui ont fait les beaux jours de certains tournois de jeunes de la CAF, ont malheureusement été contraints de prendre une retraite prématurée avant d'avoir pu exploiter l'énorme potentiel dont beaucoup d'observateurs voyaient en eux.
L'année 2014 marque les débuts d'Enock Mwepu sur la scène continentale. Le natif de Lusaka faisait partie de l'équipe de Zambie présente à la CAN U-17 2015, où les Chipolopolo ont affronté le Niger, le Nigeria et la Guinée dans le groupe A.
Joueur polyvalent, Mwepu est un des artisans de la victoire de la Zambie à la Coupe d'Afrique des Nations 2017 des moins 20 ans. Devant son public, il marque un but, un des plus beaux moments de sa carrière.
Wiseman Meyiwa a longtemps été considéré comme l'étoile montante du football sud-africain. Capitaine de l'équipe des moins de 20 ans, le natif de Pietermaritzburg a vu sa vie basculer alors qu'il n'était âgé que de 19 ans.
Sa carrière s'est arrêtée brusquement après avoir été impliquée dans un grave accident de voiture, touchée à la moelle épinière, paraplégique, le Sud-Africain est condamné à se déplacer dans un fauteuil roulant.
Une étoile filante fauchée en pleine ascension, il avait pourtant attiré l'attention des sélectionneurs de l'équipe nationale après avoir participé aux compétitions de jeunes de la CAF et représenté l'Afrique du Sud à deux tournois de la Coupe du monde de la FIFA avec les équipes des moins de 17 ans et des moins de 20 ans.
Mwepu, quant à lui, a vu sa carrière s'arrêter précipitamment. Un an après avoir signé à Brighton, le staff de l'écurie anglaise diagnostique une maladie cardiaque héréditaire incompatible avec la vie de sportif de haut niveau. À 24 ans, le Zambien doit ranger définitivement ses crampons.
