Afrique: Les gaps en matière d'infrastructures restent significatifs (Paul Kagamé)

Le président rwandais Paul Kagamé a indiqué, lors de la cérémonie d'ouverture du deuxième sommet sur le financement des infrastructures en Afrique, qu'au fil des années des progrès considérables ont, sans doute, été réalisés. Il reconnaît tout de même que " les gaps en matière d'infrastructures restent significatifs ".

Par conséquent, dit-il cela met en évidence, une fois de plus, que l'amélioration des infrastructures en Afrique nous oblige à travailler en étroite collaboration, à la fois en tant que gouvernements et avec le secteur privé.

En fait, il fait savoir dans le même sillage que cela aide également à opérationnaliser, avec capacité, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

" Cela fait partie de notre large vision telle que décrite dans l'agenda 2063, d'offrir une Afrique plus sûre et plus prospère pour nous tous ", rappelle le président du Comité d'orientation des chefs d'État et de gouvernement du Nepad. Qui invite à prendre " cet élan pour progresser plus rapidement vers nos objectifs communs ".

M. Kagamé a profité de l'occasion pour remercier tous les partenaires avant de les inviter à continuer à travailler ensemble et à " garder le cap pour l'Afrique que nous voulons ".

A l'en croire, il est très essentiel de combler cet écart dans la mobilisation des ressources nationales. C'est pourquoi, rappelle-t-il, en 2017, Auda-Nepad a lancé le programme sur l'augmentation des investissements institutionnels dans les infrastructures en Afrique.

Pour ce sommet , c'est l'occasion d'optimiser les sources de financement, en s'associant notamment au secteur privé pour rendre les projets d'infrastructures encore plus bancables.

Avoir une infrastructure inclusive, fiable et durable n'est pas une fin en soi, soutient Paul Kagamé. Qui ajoute enfin que pour l'Afrique, cela signifie réduire le coût des affaires, stimuler le commerce régional et devenir plus résilient face aux chocs futurs.

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