Le premier ministre égyptien Moustafa Madbouli a pris part au deuxième sommet sur le financement des infrastructures en Afrique ouvert ce 2 février à Dakar et a appelé à optimiser les partenariats efficients afin de trouver des solutions aux multiples crises et réaliser des projets de développement à impacts sociaux.

Dans le sens de réussir l'intégration des pays africains, ce sommet qui doit prendre fin demain, lui a permis de relever un certain nombre de pistes, prenant l'exemple du projet de réalisation d'une ligne de navigation reliant le lac Victoria à la Méditerranée.

Cette ligne de navigation doit traverser l'Egypte, le Kenya, l'Ouganda, le Soudan, le Soudan du Sud, le Burundi, l'Ethiopie, la République démocratique du Congo et la Tanzanie.

Au-delà du développement des capacités de gestion des cours d'eau, ce projet vise à promouvoir le commerce interafricain à travers l'installation d'infrastructures pour le transport fluvial, ferroviaire et routier tout au long du corridor du Nil.

Aussi, Moustafa Madbouli a invité, sur le plan national et continental, à encourager les investissements en Afrique. En ce sens, il a donné l'exemple de la Zone économique du canal de Suez, une plateforme qui, selon lui, attire des investissements.

Pour preuve, le Conseil d'administration de la Zone économique du canal de Suez a approuvé le mardi 13 septembre dernier, la réalisation de 4 projets logistiques dans les plateformes de Port-Saïd Est et de Al-Ain Al-Sokhna.

Il a aussi relevé le rôle à jouer par les partenaires internationaux pour combler le gap en matière de financements ainsi que l'atténuation des charges de la dette.