Dans le cadre de la recherche des solutions durables et de la conscientisation générale pour la reconstruction de la province du Kasaï central, la plate-forme des jeunes, alternative des jeunes pour le changement (AJC), a organisé un échange citoyen, samedi 28 janviers 2023, au centre culturel Boboto, avec plusieurs intervenants.
L'on a noté particulièrement Mamie Ngalula, député honoraire, Justus Tshikona, coordonnateur pays de la ligue des jeunes pour la reconnaissance du Congo (LYREC) ainsi que Pontien divin Misenga, délégué de la plateforme alternative des jeunes pour le changement.
Selon pontien divin Minsenga, ce Forum est organisé dans le but de promouvoir le dialogue et pousser les gens à la construction d'une conscience collective. Il était question, poursuit-il, de faire une étude rétrospective et introspective sur la situation de la province du Kasaï central. " Pourquoi ça n'avance pas, et quels sont les recommandations claires ? Que la population du Kasaï peut prendre pour l'amélioration de la province ", s'est-il demandé.
A lui de poursuivre, en précisant : "Nous avons répondu comme un des intervenants d'un symposium organisé par ASBL alternatif des jeunes pour le changement, et ça été centré sur la pensée pour la construction de la province du Kasaï central. Ma première impression, c'est que au nom de la plateforme lyrec qui a pris la participation citoyenne en République Démocratique du Congo ".
Justus Tshikuma s'est félicité des fruits que porte le travail de la sensibilisation à l'éveil de la conscience. " Nous sommes satisfaits de voir que les travaux d'éveil citoyens que nous avons lancés il y a environ 5 ans dans la province du Kasaï central, commence aujourd'hui à porter des fruits. Aujourd'hui, nous pouvons sentir les effets, en terme d'engagement et en terme d'éveil de citoyen qui commence à mettre en place des cadres des réflexions et des cadres des concertations pour essayer de trouver des solutions et des alternatives au défi de gouvernance qui s'imposent à notre pays au niveau national et locale ".
Poursuivant, il note que sa deuxième impression c'est que " il y a espoir il y a espoir avec le jeune qui décide aujourd'hui de se lever de penser de la réflexion à l'action pas de manière isolée, mais d'associer les notables associés les gouvernants, associer les aînés afin de rajouter leur sagesse dans la sauce du dynamisme de la jeunesse", a-t-il ajouté
Mamie Ngalula, député honoraire s'est à son tour appesanti sur la question suivante : "comment arriver à lancer la reconstruction" de ladite province. Pour elle, ces genres de débats sont constructifs pour l'émergence de la province. "Il y a des problèmes d'ordre sécuritaire, sanitaire, et sociale, c'est autour de toutes ces questions que les fils du Kasaï centrale était en train de réfléchir pour trouver des voies et moyens pour aider les gouvernants a pouvoir prendre des mesures qui peuvent inciter le développement de la province " , fait-elle comprendre.
Réagissant sur l'état des lieux sur terrain, elle fait savoir que : "il y a des routes qui peuvent aider pour que cette province soit des désenclavée. c'est d'abord la nationale numéro un, qui parle de Kinshasa qui passe par le grand Bandundu, par Tshikapa, par Kananga, cette route, jusqu'à ce jour, la réputation s'est arrêtée au niveau des Kamueshi, ils sont en train d'avancer à part des tortures, alors nous la population nous sommes en train de plaidoyer pour que cette route sois complètement réhabilité pour désenclavés la province, à ce moment, on peut partir de Kinshasa jusqu'à Kananga, on peut approvisionner la ville sans problème.
Il y a la deuxième route aussi qui est vraiment solitaire pour la province du Kasaï central, c'est la route Kalanga-kalababuji, la route qui déboute par l'Angola, c'est une route aussi qui est très salutaire pour la province, et qui veut contribuer à la production alimentaire, même des produits pétroliers qui peuvent booster l'économie de la province.
On a parlé aussi de la route secondaire, ce sont des routes qui vont dans les territoires, parce que ce sont des routes aussi, qui nous permettent d'avoir des produits agricoles. Ces routes ne sont pas en bonne état, chez nous, le phénomène Bayanda, ce sont des jeunes gens qui se débrouillent, qui transportent même 2300 kg de maïs sur un vélo, ce sont ce genre de question que nous sommes en train de débattre pour trouver des solutions ", a-t-elle éclairé.