ALGER — Des spécialistes en santé ont mis l'accent, vendredi à Alger, sur l'importance du renforcement de la prévention contre la progression des différents types de cancer, soulignant "le coût" induit par la prise en charge de cette pathologie qualifiée de "problème de santé publique".
Intervenant lors d'une table-ronde organisée dans le cadre du 6ème Salon d'information sur le cancer (Sican), la Pr Asma Kerboua, Chef de service d'Oncologie au centre "Pierre et Marie Curie" du CHU Mustapha Bacha (CPMC), a insisté sur l'importance de "la prévention primaire" pour d'endiguer la progression du cancer en Algérie, de même que sur le dépistage précoce, afin d'éviter "un coût plus élevé" de la prise en charge des cas.
Saluant les "progrès" réalisés dans le cadre du "Plan Cancer 2015-2019", à l'instar de la multiplication du nombre des Centres anti-cancer (CAC), des accélérateurs, au niveau national, la spécialiste a jugé nécessaire qu'une "évaluation soit faite dudit plan avant d'en prévoir un autre".
De son côté, le Pr Salim Nekkal, Chef de service d'Hématologie au CHU "Isaad Hassani", de Beni-Messous, a estimé que le cancer posait "réellement un problème de coût", notant que parallèlement aux progrès réalisés en matière de lutte contre cette pathologie, l'Algérie enregistre depuis quelques années une "explosion démographique".
Le 6ème Salon d'information sur le cancer (Sican), organisé par l'association "El-Amel CPMC", en partenariat avec le ministère de la Santé, du 2 au 4 du mois en cours à la Safex (Pins-maritimes) est destiné essentiellement à orienter les malades et leurs proches sur les aspects liés à la prévention, le dépistage et le traitement de cette maladie.