La Côte-d'Or International Racecourse and Entertainment Complex Ltd (COIREC) - qui gère le Champ-de-Mars - a soumis sa proposition de bail de l'hippodrome à la Mauritius Turf Club Sports & Leisure Ltd (MTCSL) vendredi après-midi. Cette étape franchie, l'organisateur historique des courses, en consultation avec le MTC, devra se pencher cette semaine sur les conditions proposées pour décider si elle devrait ensuite faire sa demande de licence auprès de la Gambling Regulatory Authority (GRA) pour organiser les courses cette année.
La chairperson de la MTCSL, Anne Sophie Julienne, dit être "dans l'attente d'informations additionnelles dont [nous] avons besoin pour pouvoir mieux évaluer la proposition de la COIREC". Une déclaration qui traduit des craintes de conditions trop contraignantes pour la saison 2023. D'ailleurs, nous comprenons que le nombre de journées octroyées à la MTCSL ne lui a pas encore été communiqué par la GRA, alors même que le nombre de journées pèserait lourd dans la balance quand il s'agira de décider d'aller ou pas de l'avant pour demander une licence de Horse Racing Organiser.
Du côté de la People's Turf PLC (PTP) - qui a déjà obtenu sa licence d'organisateur de courses - l'entraînement a atteint sa vitesse de croisière. À Petit-Gamin ainsi qu'au Champ-de-Mars. Un officiel de la cellule de communication de PTP affirme que tout sera fin prêt pour le coup d'envoi le 18 mars. Chose qui, selon un membre du MTC, sera sans doute plus compliquée pour la MTCSL si "le boycott systématique entamé en 2022 par plusieurs écuries proches de PTP est maintenu"...
Si la piste du Champ-de-Mars, selon un officiel de la MTCSL, a largement bénéficié des récentes averses qui lui ont redonné sa belle couleur verte, reste à voir "si l'entretien de la piste par les sous-traitants de PTP sera à la hauteur de ses besoins alors qu'elle était dans un piteux état à la fin de la saison 2022".