Le Prédisent de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, dans la soirée du vendredi 3 février 2023, a accordé une interview aux journalistes de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) et de Savane média. Avec les Hommes de médias, le capitaine Traoré a évoqué les questions sécuritaire, politique, de bonne gouvernance, la situation humanitaire, les relations internationales, etc. Des citoyens de Bobo-Dioulasso donnent dans ce micro-trottoir leur appréciation sur ce premier grand entretien du président de la Transition quatre mois après sa prise du pouvoir, le 30 septembre 2022.
Alassane Ouattara, membre de la Fédération des OSC des Hauts-Bassins : " C'est ce genre de dirigeant que nous voulions à la tête du Burkina Faso " " Nous nous retrouvons dans les propos du Président Ibrahim Traoré, car nous sommes satisfaits de ce qu'il a dit. C'est ce genre de dirigeant que nous voulions à la tête du Burkina Faso. Ces propos s'inscrivent en droite ligne avec nos objectifs. Nous prions Dieu pour qu'il y ait beaucoup de présidents comme lui en Afrique pour qu'on puisse avoir notre souveraineté ".
Diouma Diarra, retraité : " J'ai foi que les choses iront mieux avec le temps " " J'ai suivi l'interview du président du début à la fin et cela m'a beaucoup plu. J'étais très satisfait de ses réponses. Il a répondu de façon franche et directe aux journalistes, et j'ai été convaincu par ses réponses. Ce qui m'a beaucoup marqué, c'est là où il a avoué qu'il a eu plus de courage que ses prédécesseurs pour dénoncer l'armée française. Après avoir suivi cette interview, j'ai foi que les choses iront mieux avec le temps ".
Aboubacar Koné, étudiant : " Sur Wagner, il a été assez clair " " J'ai suivi l'interview du président surtout là où il a parlé du projet de faire de la région du Sahel, un pôle de développement. Il a aussi justifié la dénonciation de l'accord militaire avec la France par le fait que le Burkina Faso privilégie désormais les partenariats gagnant-gagnant et je trouve qu'il a raison. Je les soutiens, son équipe et lui. Les mesures qu'il est en train de prendre sont pour le développement du Burkina Faso. Sur Wagner, il a été assez clair et a levé tout équivoque en disant que nos Wagners, ce sont nos VDP et FDS ".
Souro Sanou, employé de commerce : " Il nous reste à nous mobiliser pour le soutenir " " Toutes ses réponses ont été franches et j'ai été satisfait. A travers ses propos, on sait qu'il n'est pas contre quelqu'un dans tout ce qu'il prend comme décision. Il le fait pour le bien du pays. Il nous reste, à nous, de nous mobiliser pour soutenir le président et son équipe. S'il continue dans cette dynamique, il y aura du changement. Déjà, sans être sur le terrain, les nouvelles que nous recevons du front sont encourageantes ".
Zanga Bernard Traoré, membre de l'OSC Eveil patriotique des Hauts-Bassins : " Je sens que quelque chose de grand se prépare " " Toute la population burkinabè devrait prendre vraiment note de ce que le président a dit. C'est ce message que tout le monde attendait. Je sens que le président est vraiment engagé à finir avec cette question de terrorisme. Ces propos m'ont rassuré. Je suis convaincu que si nous fédérons nos efforts, nous pouvons finir avec cette question avant la date qui a été donnée à la Transition. Je suis d'accord avec le président quand il dit que la guerre n'a pas encore commencé parce qu'avec le recrutement des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et l'acquisition du matériel à venir, je sens qu'il y a quelque chose de grand qui se prépare. Si toute cette machine se met en branle pour réellement lutter contre le terrorisme, on saura que la guerre a commencé ".
Yacouba Kourbié Ouattara, coordonnateur du mouvement Meeting de soutien à la Transition : " Cette interview vient nous rassurer qu'il est sur la bonne voie " " J'apprécie positivement cette sortie du Président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré. Ce passage médiatique interpelle plus d'un, surtout la jeunesse à s'engager pour l'atteinte des objectifs de la libération et de la reconquête du Burkina Faso que le gouvernement de la Transition s'est fixés. Et la jeunesse qui constitue plus de la moitié de la population est invitée à s'impliquer dans cette lutte pour l'indépendance totale de notre pays. La lutte est longue et difficile comme l'a si bien dit le président. Mais cette interview vient nous rassurer qu'il est sur la bonne voie. Nous devons aller en rang serré pour la victoire finale ".