De l'Aéroport International d'Ivato au Stade Barea à Mahamasina, en passant par la rocade de Tsarasaotra, la route des Hydrocarbures et l'Avenue de l'Indépendance, une foule immense attendait avec ferveur le passage des Barea qui ont pris place à bord d'un camion sans toit mais à benne.

Objectif 2026

C'est avec fierté que le concessionnaire de la marque a accompagné le transfert des Barea, même s'il ne s'agissait pas d'un bus à impériale du genre de celui emprunté par les grandes équipes nationales notamment l'Albi Celeste à son retour en Argentine où elle a été accueillie comme le ... Messi. Qu'importe, la densité et la liesse de la population qu'on a vue hier à Tana, n'ont rien à envier avec celle qui avait envahi la place de l'Obélisque à Buenos Aires.

Quoique le CHAN 2023 ne soit pas le Mondial 2022, cela n'empêche pas les Barea de rêver à la prochaine édition qui sera organisée conjointement par les Etats-Unis, le Canada et le Mexique en 2026. Tel que l'a fait remarquer hier le président Andry Rajoelina, les efforts mènent à tout, " qu'on soit issu des bas-quartiers ou des hautes villes ". C'est à l'image de la marée humaine qui a déferlé des quatre coins de la Ville des Mille où les 6 Provinces et les 23 Régions sont représentées.

C'est aussi et surtout à l'instar des Barea qui est le symbole de l'unité nationale sans cesse prônée voire galvaudée par la classe politique, mais qui est bien réelle sur le terrain du sport. Bon nombre de candidats potentiels à la course à la magistrature suprême rêvent sans doute de réunir autant de monde lors de leurs prochains meetings électoraux où tous les coups seront permis, sans écoper pour autant de carton. A la différence des Barea qui ont pris quelques " jaune " pour des fautes moins graves par rapport aux politiciens qui ne respectent pas toujours les règles du jeu. Pour leur part, les Barea gagneraient à mieux se préparer dans la perspective du Mondial 2026 dont une éventuelle qualification ferait la fierté des Malgaches qui ont joué le jeu hier.