Ce mois de février, plus précisément le 11 février, est consacré à la mémoire de l'assassinat du colonel Ratsimandrava. En 1975, selon la version officielle, le gendarme venait de quitter Anosy pour se diriger vers la Haute Ville, quand sur l'épingle située à Ambohijatovo Avaratra, des hommes ont ouvert le feu sur son véhicule immatriculé 0091TH.
Tuant aussi au passage Samuel Rabotovao et Bernard Rakotoarisoa, les gardes du corps du colonel. Le meurtre a eu lieu en pleine nuit. Le procès a eu lieu le 23 mai 1975. Durant lequel, le colonel Rabetafika a énoncé la fameuse phrase dans la salle d'audience. " Le(s) cerveau(x) de l'assassinat du colonel Ratsimandrava ne se trouve pas dans cette salle ".
Ce militaire, avec le docteur Blaise Randriarimanga ont été parmi les premiers sur les lieux du crime. L'affaire Ratsimandrava fait partie de ces grands mystères historiques de Madagascar. Si par rapport à sa légende, cette histoire versait plutôt dans le mélodrame héroïque. D'autres noms ont été oubliés, comme Le Zimbo ou encore Mara Seta.
Ces deux personnages tués faisaient partie des assaillants. En tout, ils auraient été cinq tireurs. La balle la plus mortelle a touché le colonel Ratsimandrava au cœur. Au cours du procès, Le Zimbo a été décrit comme un personnage hors de contrôle. De ce fait, le coupable idéal. L'ancien président de la République Philibert Tsiranana a été entendu par le tribunal.
Tout comme André Resampa et d'autres encore. Quarante-huit ans après, la mémoire collective estime encore que cette affaire n'a jamais encore été résolue face à la justice.