Les étudiants patriotes de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis sont plus que jamais déterminés à s'ériger en bouclier pour défendre leur leader à savoir le Président Ousmane Sonko.
Ils dénoncent une tentative du régime en place d'élimination des adversaires politiques à travers le renvoi du dossier Ousmane Sonko/Adji Sarr à la chambre criminelle. Face à la presse ce week-end, ces étudiants membres du Pastef section UGB ont déclaré que leur leader n'ira pas répondre à cette convocation. " Quand l'essentiel est en danger, s'opposer devient un devoir ! C'est au Sénégal que le Président de la République affirme avoir mis son coude sur les dossiers incriminant ses partisans. C'est au Sénégal, qu'un directeur d'université émet de fausses facturations et au lieu d'être sanctionné, il est promis ministre de l'Enseignement supérieur. C'est au Sénégal, qu'un procureur est démis de ses fonctions en pleine audience parce qu'il voulait faire bien son travail. C'est au Sénégal, qu'un magistrat qui a pris publiquement position sur une affaire est choisi pour instruire le même dossier.
C'est au Sénégal, qu'un ministre des Finances affirme que des fautes constatées sur un montant de 6 milliards ne sont qu'une irrégularité négligeable. C'est au Sénégal, qu'un député de la nation déclare avoir détourné de l'argent au sein de l'hémicycle sans être inquiété. C'est au Sénégal, que les députés du régime fabriquent de faux billets et de faux passeports diplomatiques et ils continuent à trainer dans les rues de Dakar. C'est également au Sénégal, qu'un ministre de la République accuse de hauts magistrats de la Cour des comptes d'être des politiciens encagoulés après un rapport accablant.
C'est au Sénégal, qu'un procureur a sciemment introduit des images compromettantes pour charger un adversaire politique dans le seul but de l'empêcher d'être candidat à l'élection présidentielle. C'est au Sénégal qu'un rapport de la Cour des comptes a épinglé les pontes du régime et jusque-là il n'y a aucune suite judiciaire. C'est dans ce pays qu'un militant de l'APR du nom de Hamet S. Kamara a demandé à ce que le Président Sonko soit assassiné.
Il est libre comme un oiseau ", ont regretté ces étudiants patriotes de l'Université de Sanar. Pour eux, tous ces actes restant impunis, marquant ainsi la rupture de confiance entre la justice et les citoyens. Ce qui les amène à poser ces questions légitimes à savoir " comment voulez-vous nous faire croire que cette justice est indépendante et impartiale ? Comment voulez-vous nous faire croire que le Président Sonko va bénéficier d'un procès juste et équitable ? Qu'est-ce qui nous dit que Macky Sall ne va pas utiliser les mêmes procédés qui ont éliminé Khalifa Sall et Karim Wade ? Comment voulez-vous que le Président Sonko réponde à un procès où le certificat médical l'a disculpé, où tous les témoins l'ont disculpé, où les audios faits par la plaignante l'ont déchargé ?
" Et pourtant, ont-ils poursuivi, le président Ousmane Sonko avait porté plainte contre beaucoup de personnes du régime de Macky Sall mais jusqu'à présent aucune enquête sérieuse n'a été diligentée. C'est fort de ces constats, que ces étudiants de l'université de Gaston Berger de Saint-Louis ont déclaré qu'Ousmane Sonko n'ira pas répondre à une convocation pour un semblant de procès d'élimination d'adversaire politique. " Le Président Sonko est notre dernière chance pour un changement radical de notre modèle de gouvernance.
Toute la jeunesse et en particulier les étudiants de l'UGB sont débout pied ferme pour protéger le Président Sonko ainsi que le projet PASTEF dont il est la vitrine. Nous tenons à préciser que le président Ousmane Sonko est notre seul candidat en 2024. Il n'y aura ni plan B ni plan C ", ont-ils rappelé tout en informant l'opinion nationale et internationale que Macky Sall sera tenu comme responsable de tout ce qui arrivera dans ce pays, les jours à venir. Ils ont déclaré aussi fait leur Testament à la suite du Pacte de Keur Massar.