Les contacts sont déjà lancés du côté de l'Association mauricienne de handball (AMH) afin de trouver un head coach pour préparer nos équipes nationales pour les prochains Jeux des îles de l'océan Indien (JIOI). Les recherches sont orientées vers la France et la Croatie, nous dit une source. Deux nations considérées comme des références en matière de handball de haut niveau.
Le ministère de l'Autonomisation de la jeunesse, des Sports et des Loisirs a donné son assentiment car c'est lui qui sera l'employeur de l'éventuel head coach. Ce dernier recevra un salaire mensuel de Rs 95 000 et une allocation de Rs 15 000. Dans un premier temps, son contrat devrait aller jusqu'à la fin des JIOI avec possibilité, par la suite, de le renouveler.
Certains observateurs disent ne pas comprendre pourquoi l'AMH veut aller chercher en Europe un head coach qui prendra du temps à comprendre et s'adapter au contexte local, d'autant plus que les JIOI sont derrière la porte. Alors qu'il y a, selon eux, à côté de nous, soit à l'île de la Réunion, un compatriote qualifié en la personne de Jessie Thérèse.
"Candidat idéal"
Pour eux, ce dernier reste le candidat idéal pour officier en tant que head coach. Donc, pourquoi les dirigeants de l'AMH, dont certains sont pourtant des techniciens, ne le voient pas, eux ? Est-ce dû à cette mentalité archaïque que cultivent toujours certains qui pensent qu'un étranger doit forcément avoir plus de qualités qu'un fils du sol? Ou est-ce une question d'ego ? En tout cas, Jessie Thérèse, détenteur de plusieurs diplômes certifiés de la Fédération internationale de handball, a toujours émis le souhait de partager ses connaissances, voire son expertise et aider le handball mauricien. Maintenant qu'il y a une opportunité de lui donner sa chance, les dirigeants l'ignorent carrément. Dommage !
Sinon, après la démission, la semaine dernière, de David Malié, il nous revient que les dirigeants de l'AMH ont décidé de confier la responsabilité de la présélection nationale masculine au duo Dominique Filleul-Daniel Techer. Le choix du premier nommé ne fait pas l'unanimité chez les observateurs. Car, selon eux, il a déjà montré ses limites aux JIOI de 2015.