Le directeur de la division des droits de l'homme de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA), Guillaume Ngefa-Atondoko Andali doit " quitter le territoire national malien dans un délai de 48 heures ".
Le gouvernement malien a annoncé l'information, dimanche 5 février 2023, à travers un communiqué.
Les autorités maliennes accusent le directeur de la division des droits de l'homme de la MINUSMA d'avoir, entre autres, commis " des agissements déstabilisateurs et subversifs en violation flagrante des principes et obligations que doivent observer les fonctionnaires des Nations Unies et tout diplomate accrédité au Mali ".
Le communiqué du gouvernement reproche précisément au travailleur de la MINUSMA d'avoir sélectionné " des usurpateurs s'arrogeant le titre de représentant de la société civile malienne, en ignorant les autorités et les institutions nationales " pour participer aux sessions du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le Mali.
Le 20 juillet dernier, le porte-parole de la MINUSMA, Olivier Salgado, avait, lui aussi, été prié par les autorités de la Transition de quitter le Mali pour avoir déclaré, " sans aucune preuve ", que le gouvernement du Mali avait été informé de l'arrivée des 49 soldats ivoiriens le 10 juillet 2022.